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30 mai 2021 7 30 /05 /mai /2021 14:27
DROIT D’INGERANCE ET LA RESPONSABILITÉ PAR DEVOIR DE PROTEGER. Le Mali doit retrouver l’état de droit, d’où ce sont les lois qui déterminent les modes de transmission et d'exercice des différents pouvoirs étatiques. Si le Mali doit s’en sortir, le spécifique non-contraignant et a adhésion facultative doit, concéder la place, oui toute la place, au règles universelles contraignantes, communes à tous, dans toute sa rigueur et  dans tout son rigorisme sur les principes universels de l’état de droit laïc. Ainsi la crise d’intérêt sous couverture séparatiste au Nord perdra une grande partie de sa racine.

DROIT D’INGERANCE ET LA RESPONSABILITÉ PAR DEVOIR DE PROTEGER. Le Mali doit retrouver l’état de droit, d’où ce sont les lois qui déterminent les modes de transmission et d'exercice des différents pouvoirs étatiques. Si le Mali doit s’en sortir, le spécifique non-contraignant et a adhésion facultative doit, concéder la place, oui toute la place, au règles universelles contraignantes, communes à tous, dans toute sa rigueur et dans tout son rigorisme sur les principes universels de l’état de droit laïc. Ainsi la crise d’intérêt sous couverture séparatiste au Nord perdra une grande partie de sa racine.

ANALYSE. La junte militaire a pris tout le monde de court en menant un deuxième coup d’État en neuf mois.

Comment le pays en est-il arrivé là ? - (Source presse Française et AFP)

Le 24 mai 2021, dans l'après-midi, le président malien de la transition, Bah N'Daw, ainsi que son Premier ministre Moctar Ouane ont été interpellés par des éléments des forces armées maliennes, puis conduits au camp militaire Soundiata Keïta de Kati, ce fameux camp qui s'est toujours trouvé au cœur de tous les coups d'État au Mali. Certains observateurs ont qualifié les faits de putsch, d'autres de simple discussion entre le couple exécutif et les membres de « l'ex »-Conseil national pour le salut du peuple (CNSP), officiellement dissout. Rappelons que le Mali vit une transition de 18 mois. Celle-ci a commencé avec le coup d'État du 18 août 2020 qui avait renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta. Des élections générales sont prévues début 2022, entre février et mars. La situation actuelle semble faire revenir le Mali au point de départ ; mais que s'est-il passé pour que nous en soyons là ?

Le président N'Daw face aux colonels

Le 14 mai 2021, le Premier ministre Moctar Ouane avait remis la démission de son gouvernement au président Bah N'Daw, qui l'avait aussitôt reconduit à son poste, le chargeant d'entamer des discussions avec la classe politique, en vue de la formation du prochain gouvernement. Cette démarche avait été saluée, car elle venait rétablir le dialogue qui s'était rompu entre les nouvelles autorités et la classe politique depuis le coup d'État du 18 août 2020.  Le premier élément qui permettrait d'emblée d'expliquer la situation actuelle est que la démission et la reconduction de M. Ouane ont été personnellement gérées par le président N'Daw, sans qu'il ne consulte et ne rende compte aux responsables de « l'ex »-CNSP, à savoir le colonel Assimi Goita, vice-président de la transition ; le colonel Malick Diaw, président du Conseil national de transition (l'organe législatif) ; le colonel Sadio Camara, ministre de la Défense ; le colonel-major Ismaël Wagué, ministre de la Réconciliation ; et le colonel Modibo Koné, ministre de la Sécurité et de la Protection civile. À travers cette démarche, le président Bah N'Daw, qui avait été largement critiqué pour son effacement, donnait ainsi l'impression de reprendre enfin en main les rênes de la transition et d'en devenir le véritable maître. On pouvait déjà prévoir que cette évolution ne recevrait pas l'assentiment, voire susciterait le courroux des colonels putschistes, qui pourraient y voir le début d'un processus visant à les extirper progressivement de leurs positions.

Le communiqué du vice-président, le colonel Goita, lu le 25 mai 2021 à la télévision nationale (l'ORTM), était on ne peut plus clair : il dénonce l'attitude du Premier ministre et du président, qui ont formé le nouveau gouvernement « sans concertation avec le vice-président », à savoir lui-même. Il ajoute : « Le vice-président s'est vu dans l'obligation d'agir pour préserver la charte de la transition et défendre la République en vue de placer hors de leurs prérogatives le président et le Premier ministre. » Le vice-président souligne donc ici son attachement à la charte de la transition ; pourtant, celle-ci stipule clairement son incapacité à remplacer le président de transition en cas d'empêchement. On se rappelle que lors des discussions autour de l'adoption de ladite charte, le poste de vice-président (une première au Mali), spécialement créé pour être occupé par un membre de la junte, avait parfois été vu comme une manière pour cette dernière de prévoir l'éventualité de diriger la transition. C'est d'ailleurs pour cette raison que la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) conditionna la levée des sanctions qui pesaient sur le Mali à l'insertion dans la charte d'une disposition stipulant clairement que le vice-président ne peut remplacer le président de la transition. Reste à savoir s'il s'agit d'un empêchement temporaire ou d'une destitution définitive. Dans le second cas, qui semble être le plus probable, nous serions alors en face d'un coup d'État dans le coup d'État.

Un enjeu clé : convaincre la population et obtenir le soutien du M5

La Cedeao a immédiatement dépêché au Mali, le 25 mai, son émissaire chargé du suivi de la transition, l'ancien président nigérian Goodluck Jonathan. L'attitude de la Cedeao, et plus globalement de la communauté internationale (France, États-Unis et l'ONU à travers sa mission malienne, la Minusma) sera déterminante dans la suite des événements. Les putschistes le savent et cherchent désormais à s'assurer des soutiens, notamment de la population et des acteurs politiques, en particulier du M5, le mouvement de contestation qui avait fragilisé le pouvoir d'Ibrahim Boubacar Keïta, et permis le coup d'État contre ce dernier. Leur démarche est identique à celle qu'ils avaient adoptée lors du coup d'État du 18 août 2020 ; mais, cette fois-ci, les arguments avancés sont différents. Concernant la population, depuis que le président et son Premier ministre sont arrêtés, on assiste à la formation d'une certaine opinion véhiculée par les partisans de la junte faisant croire que la situation actuelle est l'expression radicale d'une confrontation de points de vue divergents entre le couple exécutif et les colonels de « l'ex »-CNSP. Le premier n'obéirait qu'aux intérêts de la France – surtout que la publication de la liste du nouveau gouvernement intervient à peine 48 heures après le retour de Bah N'Daw de Paris – tandis que les seconds, eux, s'opposeraient à l'impérialiste France, promouvant plutôt un rapprochement avec la Russie.

On comprend bien qu'il s'agit là d'un argument pouvant fortement peser auprès de tous ceux qui voient d'un mauvais œil la présence militaire française au Mali, et qui manifestent régulièrement contre l'opération Barkhane. Ces propos sont relayés, comme toujours, par des activistes présents sur les réseaux sociaux et connus pour leurs positions anti-françaises. Une manifestation de soutien aux putschistes avait d'ailleurs été annoncée pour le 25 mai, sur la place de l'Indépendance à Bamako, avant d'être repoussée à une date ultérieure. L'objectif, pour la junte, consisterait à donner l'apparence d'une forme d'assentiment populaire à leur coup de force ; la seule manière à leurs yeux d'espérer contrer les sanctions et pressions internationales qui s'annoncent dès à présent.

 

Concernant le mouvement du M5, ses leaders ont été invités à venir rejoindre les putschistes à Kati quelques heures à peine après l'arrestation du président et du Premier ministre. Il s'agirait pour les militaires de proposer aux leaders de ce mouvement le poste de Premier ministre – une façon de s'assurer leur soutien et, par là même, de réparer les « erreurs » passées commises à leur égard : bien qu'ayant été au cœur du coup d'État du 18 août 2020, le M5 a fini par être totalement écarté de toute l'architecture de la transition (à l'exception de quelques-uns de ses membres qui furent cooptés). De la même manière, après le coup d'État du 18 août, et avant la mise en place de la transition, la junte, désireuse de peser face à une communauté internationale qui exigeait une transition civile, avait fait du M5 un allié, en faisant miroiter à ses leaders qu'ils joueraient un important rôle dans la transition. Les sympathisants du M5 s'étaient alors largement prononcés en faveur d'une transition militaire.

Quelle réaction concrète de la communauté internationale face à une junte aux abois ?

L'analyse immédiate qu'on peut faire de ce dernier coup de force contre le président de la transition et son Premier ministre est que l'inquiétude semble avoir gagné le camp de la junte, du fait de sa non-implication dans la formation du nouveau gouvernement, et surtout la mise à l'écart de deux de ses membres. Au-delà de la simple perte de ces postes ministériels, la situation pourrait être perçue par la junte comme le début du processus de sa mise à l'écart totale et définitive des affaires politiques. Cela signifierait aussi en quelque sorte pour elle le début des ennuis judiciaires, quand on sait que la Constitution du Mali fait du coup d'État un crime imprescriptible. Le président Bah N'Daw, en décidant de reprendre le contrôle de la situation politique, a vraisemblablement en amont reçu le soutien de la Cedeao qui « supervise » la transition, et aussi des partenaires internationaux du Mali, au premier rang desquels la France. Il appartient désormais à ces différents acteurs d'intervenir à travers des actions fortes, car ils demeurent les seuls en mesure de dénouer la situation.

*- «ACTE-2 du deuxième coup d’état Mali»:

Le colonel Goïta déclaré président par la Cour constitutionnelle

L’institution malienne a pris cette décision après avoir constaté la « vacance de la présidence », consécutive à la démission du président de la transition, Bah N’Daw. C'est officiel : la Cour constitutionnelle malienne a déclaré, ce vendredi 28 mai, le colonel Assimi Goïta chef de l'État et président de la transition du pays. Comme pressenti depuis quelques jours, le colonel Assimi Goïta prend la tête de ce pays plongé dans la tourmente, neuf mois après avoir renversé avec d'autres colonels le président élu Ibrahim Boubacar Keïta. Quatre jours plus tôt, il avait écarté le président Bah N'Daw et le Premier ministre Moctar Ouane, représentants civils de la transition ouverte après le putsch de 2020, censée ramener des civils au pouvoir début 2022. L'ancien commandant de bataillon des forces spéciales, qui ne se départit quasiment jamais de son uniforme et de son béret vert, occupera ces fonctions jusqu'au terme de la transition, dit l'arrêt de la Cour constitutionnelle. Il défie ainsi les partenaires de ce pays crucial pour la stabilité du Sahel, confronté notamment à la propagation du djihadisme. Les chefs d'État ouest-africains réunis en sommet extraordinaire se pencheront sur la situation du Mali dimanche, avec l'éventualité de sanctions à la clé. La France et les États-Unis, engagés militairement au Sahel, ont également brandi la menace de sanctions.

Que dit la Cour constitutionnelle ?

Dans un arrêt diffusé vendredi, la Cour constitutionnelle constate « la vacance de la présidence de transition » en raison de la démission du président Bah N'Daw. L'arrêt stipule qu'en conséquence le vice-président, le colonel Goïta, « exerce les fonctions, attributs et prérogatives de président de la transition pour conduire le processus de transition à son terme », et qu'il portera « le titre de président de la transition, chef de l'État ». Le colonel Goïta avait fait arrêter lundi le président Bah N'Daw et le Premier ministre Moctar Ouane. Il avait annoncé mardi les avoir démis de leurs charges en les accusant d'avoir formé un nouveau gouvernement sans le consulter alors qu'il était vice-président chargé des questions de défense et de sécurité. Leur mise à l'écart a ensuite été présentée comme une démission. Les deux hommes ont été relâchés depuis, mais ils ne se sont pas exprimés publiquement.

Qui est le colonel Assimi Goïta ?

Fils d'un ancien directeur de la police militaire, biberonné aux questions sécuritaires, il y a été envoyé en 2002 après des études au Prytanée de Kati, la principale école militaire du Mali, surnommée la « fabrique à putschistes » par un connaisseur pour avoir formé Amadou Sanogo, leader du coup d'État de 2012, et plusieurs putschistes de 2020. Assimi Goïta a été basé successivement dans chaque ville majeure du Nord, Gao, Kidal, Tombouctou, Ménaka, Tessalit, et est monté en grade. Comme d'innombrables officiers supérieurs sahéliens, il a vite été repéré par les partenaires occidentaux. Il ira suivre des formations en Allemagne, au Gabon, et aux États-Unis. « Une manière de connaître les futurs poids lourds des armées, et parfois de les coopter », dit un diplomate occidental à Bamako. En 2019, il a participé aux exercices américains au Sahel « Flintlock », organisés chaque année dans un pays différent pour former in situ les armées nationales.

La classe politique malienne sollicitée

Avant sa désignation comme chef de l'État, le colonel Goïta, habituellement peu loquace, s'était adressé à des représentants du monde politique et de la société civile. Dans un apparent effort de mobiliser des soutiens intérieurs face aux pressions internationales, il avait dit son intention de former un gouvernement autour d'un collectif que lui et les colonels s'étaient pourtant employés à marginaliser pendant les premiers mois de la transition. « Nous demandons […] que le poste de Premier ministre revienne au M5-RFP », le collectif qui avait mené en 2020 des mois de contestation achevés par le putsch d'août, a-t-il dit. « Dans les jours à venir, le Premier ministre qui sera nommé «Choguel Kokalla Maïga», aura pour mission de mener une large consultation entre les différents groupements […] en vue de mettre en place un gouvernement de consensus et d'inclusivité », a-t-il ajouté. Plusieurs responsables du M5-RFP ont accepté la main tendue. « Cela nous est allé droit au cœur », a dit Choguel Kokalla Maïga, une des têtes pensantes du collectif, plusieurs fois ministre depuis 2002 et de plus en plus pressenti pour diriger le gouvernement. « Je le dis de façon officielle, le nom donné [pour le poste de Premier ministre] est celui de Choguel Maïga », a dit à la presse un porte-parole du mouvement, Jeamille Bittar.

La communauté internationale brandit la menace de sanctions

Plusieurs centaines de Maliens ont manifesté dans l'après-midi à Bamako leur soutien aux colonels et, pour nombre d'entre eux, leur hostilité envers la France, réclamant l'engagement de la Russie. « On en a marre. Les dirigeants, ils font n'importe quoi. On veut que les Français partent et que la Russie arrive », a dit Adama Dicko, la trentaine, entouré de manifestants arborant d'innombrables portraits des colonels, un vaste drapeau russe et des panneaux antifrançais. Dans un pays économiquement exsangue, les sanctions de la Communauté des États ouest-africains après le putsch de 2020 avaient été très mal ressenties par la population. Des sanctions ciblées visant les colonels sont largement évoquées, avec des interrogations sur leur efficacité. Différentes voix s'élèvent pour noter la différence de traitement entre le Mali et un autre pays sahélien, le Tchad, où un Conseil militaire de transition (CMT) de 15 généraux a pris le pouvoir le 20 avril après la mort d'Idriss Déby Itno, avec à sa tête un des fils de l'ancien président. L'Union africaine s'était gardée de prendre des sanctions. Le président français Emmanuel Macron, dont le pays déploie environ 5 000 soldats au Sahel, s'était rendu aux obsèques du maréchal Déby.

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(*- Notre commentaire qui n’engage que nous, surtout pas la presse source du texte principal ci-dessus.

La soldatesque carriériste, arriviste, iconoclaste et nihiliste, doit se résoudre à regarder du côté des casernes militaires, pour y intégré et y demeuré muet conformément aux principes du métier des armes qu’ils ont librement choisit. Et de laisser la politique, ce noble Art, aux vrais artisans qui l’ont choisi, pour qu’il œuvre pour le mali, en péril. Dans une situation politique où la cohabitation du religieux, qui a comme autorité morale des imams et du politique qui doit avoir pour socle l’état de droit laïc, est devenu une imbrication hermétique. D’où, la déstabilisation du pouvoir d’état est vite fait, par des mouvements sous couverture religieuse téléguidé. Oui, tout se trouve rafistolé et imbriqué dans l’arène politique Malienne: l’État de droit en compétions avec le religieux, la légalité en conflit inextricable avec la légitimité populaire, la laïcité en bagarre avec les dogmes spécifiques cultuels, la séparation des pouvoirs au sens propre du terme (exécutif, législatif, judiciaire) confisqué au bout des armes « fusils » devenue la mesure de valeur sociopolitique.

Cela, dans un contexte explosif d'affrontements des différentes conceptions doctrinales de la société  « religieuses et laïques » au tour du mode de gestion de cette société, par les différents pouvoirs « défunts », ou le communautaire a toujours primé sur le nationale. Oui, avec le dernier rebondissement du rejet du deuxième coup de d’état, par une certaine frange de l'opposition malienne, pourtant impliquée dans le premier coup d’état, la crise malienne est loin de son épilogue. Un premier ministre a la convenance ou à la solde de la soldatesque carriériste, arriviste, iconoclaste et nihiliste, ne changera Rien. Le Mali doit retrouver  l’état de droit, d’où ce sont les lois qui déterminent les modes de transmission et d'exercice des différents pouvoirs étatiques. Si le Mali doit s’en sortir, le spécifique non-contraignant et a adhésion facultative doit, concéder la place, oui toute la place, au règles universelles contraignantes, communes à tous dans toute sa rigueur et  dans tout son rigorisme sur les principes universels de l’état de droit laïc. Ainsi la crise d’intérêt sous couverture séparatiste au Nord perdra une grande partie de sa racine.

Dans la gestion de l’état-Nation, le rapport de force entre la politique religieuse et la politique laïque du pouvoir étatique, ne profite qu’aux petits délinquants escrocs moraux et intellectuels. C’est une exigence de l’escroquerie morale et intellectuelle, que de composer avec la mentalité docile du peuple gouverné. Qu’ils veulent, non pas servir, mais plutôt asservir, pour se servir dans les deniers publics, pour piller les maigres richesses et les ressources naturelles souveraines du pays gouverné, Et ce serait conforme à la mentalité du peuple, qui y est disposé. La politique Religieuse et la politique universelle étatique, ne vont pas ensemble, leurs rafistolage conduit au chaos sempiternel, jusqu’à ce qu’une détruise l’autre dans les décombres sociétaux. Au Mali si jamais on en arrive-là, ce serait une défaite pour toutes les forces légales impliquées dans la gestion de la crise dans la sous-région Ouest Africaine. Les institutions politiques laïques, doivent dire alors revoir, à cette petite portion de la planète terre de l’Humanité. Oui, le Grand Mali est devenue une misérable colonnade de petits couillons qui se prennent pour des gros malins. Ce qui est dit, est dit…

Le Mali doit s’en sortir malgré tout. Nous sommes conscient et le disons a occasion, que dans une société en crise ancrée dans les mœurs sociétales, qu’il est douloureux de se redresser, quand on plie depuis si longtemps sous le joug des armes, des petits coups d’état, cinq (5) ou six (6) au total, depuis l’indépendance le 22 septembre 1960. Oui, il est impossible de se départir de la totalité de ses petites habitudes criminelles de diversion, de guérilleros et soporifiques pour le peuple, que l’on n’a vécu, comme règle de vie sociopolitique. En politique, il est difficile décidément de prendre de la hauteur, quand on est tombée dans la bassesse des armés des coups d’état, dans la conquête du pouvoir d’état. Oui, comment avoir le self-control absolu et le doigté dans l’action politique, pour gérer un remaniement ministériel dont les ministres nommés ne sont pas immuables, quand on n’est dédouané du noble Art qui permet l’exercice de la  noble fonction de gouvernance socio-politico-étatique. Oui, comment avoir la maîtrise majestueuse, du dirigeant politique d’état, qui va de pair avec l’obligation d’agir avec désintérêt, jusqu’à la limite de l’humainement admissible, quand on a comme seul socle de valeur, les fusils d’un coup d’état. Que Non ! Le pouvoir est au bout des armes «fusils». Oui ; nous avons Honte pour le Mali, pas pour le Mali qui est le nôtre, non ! Il n’a jamais été le Nôtre, mais nous avons Honte pour le Grand Mali de notre mère, militante achevée de l’US-RDA des indépendances. Honte parce que, son Mali-Bâ, tremble, Vacille, oscille du haut du piédestal de sa légendaire noblesse, et sur ses bases souveraines, dans le concert des Nations. C’est malheureux !

Oui, malheureux ! La constitution Malienne ne prescrit telle pas le coup d’état comme un crime imprescriptible ? Si oui, alors la décision de la cour constitutionnelle tire son fondement légal de quelle norme juridique, qui serait au-dessus de la constitution, puisque, un texte d’arrangement politique, n’est jamais du droit international pur. Le jonglage judiciaire fondé sur des textes d’arrangement politique illégal, transcrit de fait comme norme positif, n’aidera jamais le Mali. Oui, les normes positives ne sont pas souvent l’émanation du droit universel ou du droit tout court. Donc elles ne sont pas souvent forcément du droit ou conformes au droit. Donc un texte d’accord politique transcrit en normes positif et contraire au droit universel, n’est pas du droit. Parce qu’elles sont très souvent la volonté abstraite d’un homme politique ou d’un groupe politiques soucieux d’arrivée à ses fins de dominations débridé ou hybride, et a fin de renforcement du pouvoir exécutif, qui est par essence l’autre figure du despotisme. La cour constitutionnelle du Malien s’est-elle préoccupée de la constitutionnalité du texte support de sa décision ? NOUS EN DOUTONS.

Oui, disons-le, la défense des intérêts politiques claniques et personnifié ne servira pas le Mali. L’anticolonialisme hermétique ne servira jamais le Mali, l’antagonisme des puissances étrangères aux intérêts opposés, avec le Mali comme théâtre d’opération ne servira pas le Mali, une quelconque tutelle étrangère, comme dossier pour un pouvoir d’état illégal, imposé par sa tutelle ou par les armes ne servira pas le Mali. Le Mali a besoin de stabilité sociopolitique dédouanée de toute emprise politique ou religieuse, elle a besoin de paix pérenne dans toute l’assiette territoriale du Mali, avec l’acceptation des différences quelles qu’elles soient, indépendamment des Castes. Ainsi le développement trouverait son terreau fertile de progrès avec l’être Humain au centre de tout.)

Commentaire de Lepetitfils D-A Candy: (Leader de la légitimité citoyenne)

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24 mai 2021 1 24 /05 /mai /2021 20:53
Le  général de Gaulle, du haut de son piédestal, a qualifié l’ONU de Machin, « Le Machin qu'on appelle l'ONU ». C’est du, Général de Gaulle. Oui l’ONU avec ses 193 membres, incontestablement avérée à la loupe experte du Général comme « Machin » souveraineté nationale oblige ». Au surplus, c’est de quel général ça ? - « La vraie loyauté consiste à dire la vérité à son chef. La vraie liberté est d'être capable de le faire, quels que soient les risques et les conséquences ». Qui a dit ça ? On ne sait pas du tout nous! Donc pas de déviation ici c’est dans la ligne droite.

Le général de Gaulle, du haut de son piédestal, a qualifié l’ONU de Machin, « Le Machin qu'on appelle l'ONU ». C’est du, Général de Gaulle. Oui l’ONU avec ses 193 membres, incontestablement avérée à la loupe experte du Général comme « Machin » souveraineté nationale oblige ». Au surplus, c’est de quel général ça ? - « La vraie loyauté consiste à dire la vérité à son chef. La vraie liberté est d'être capable de le faire, quels que soient les risques et les conséquences ». Qui a dit ça ? On ne sait pas du tout nous! Donc pas de déviation ici c’est dans la ligne droite.

(Source- Presse Française)

 

À l'initiative de Jean-Pierre Fabre-Bernadac, officier de carrière et responsable du site Place Armes, une vingtaine de généraux, une centaine de hauts-gradés et plus d'un millier d'autres militaires ont signé un appel pour un retour de l'honneur et du devoir au sein de la classe politique. Valeurs actuelles diffuse avec leur autorisation la lettre empreinte de conviction et d'engagement de ces hommes attachés à leur pays.

 

« Lettre ouverte à nos gouvernants » est signée par une vingtaine de généraux et « 980 autres militaires », selon Jean-Pierre Fabre-Bernadac, ancien officier et responsable du site Place d’Armes. »

 

Monsieur le Président,
 

Mesdames, Messieurs du gouvernement,
 

Mesdames, Messieurs les parlementaires,

 

L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.

 

Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d’or les mots « Honneur et Patrie ». Or, notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie.

 

– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.

 

– Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or, chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas.

 

– Délitement, car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.

 

Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements des spectateurs passifs.

 

Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables.

 

Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.

 

Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.

 

On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers.

 

Les généraux signataires :

 

Général de Corps d’Armée (ER) Christian PIQUEMAL (Légion Étrangère), général de Corps d’Armée (2S) Gilles BARRIE (Infanterie), général de Division (2S) François GAUBERT ancien Gouverneur militaire de Lille, général de Division (2S) Emmanuel de RICHOUFFTZ (Infanterie), général de Division (2S) Michel JOSLIN DE NORAY (Troupes de Marine), général de Brigade (2S) André COUSTOU (Infanterie), général de Brigade (2S) Philippe DESROUSSEAUX de MEDRANO (Train), général de Brigade Aérienne (2S) Antoine MARTINEZ (Armée de l’air), général de Brigade Aérienne (2S) Daniel GROSMAIRE (Armée de l’air), général de Brigade (2S) Robert JEANNEROD (Cavalerie), général de Brigade (2S) Pierre Dominique AIGUEPERSE (Infanterie), général de Brigade (2S) Roland DUBOIS (Transmissions), général de Brigade (2S) Dominique DELAWARDE (Infanterie), général de Brigade (2S) Jean Claude GROLIER (Artillerie), général de Brigade (2S) Norbert de CACQUERAY (Direction Générale de l’Armement), général de Brigade (2S) Roger PRIGENT (ALAT),  général de Brigade (2S) Alfred LEBRETON (CAT), médecin Général (2S) Guy DURAND (Service de Santé des Armées), contre-amiral (2S) Gérard BALASTRE (Marine Nationale).

 

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*- ( La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a apporté son soutien à cet appel : « Marine Le Pen. Candidate pour 2022, a répondu aux généraux, dans Valeurs actuelles : « Je vous invite à vous joindre à notre action pour prendre part à la bataille qui s’ouvre. »)

*- (Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé un texte de « factieux » et évoqué l’idée de saisir la justice, citant l’article 413-3 du code pénal, selon lequel « le fait, en vue de nuire à la défense nationale, de provoquer à la désobéissance par quelque moyen que ce soit des militaires (…) est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende ».)

*- (Florence Parly a rappelé que  « Deux principes immuables guident l’action des militaires vis-à-vis du politique : neutralité et loyauté », Ces fondements sont décrits dans une loi de 2005 sur le statut général des militaires : « L’état militaire exige en toute circonstance esprit de sacrifice, pouvant aller jusqu’au sacrifice suprême, discipline, disponibilité, loyalisme et neutralité.»)

*- ( Jean Castex a condamné avec la plus grande fermeté la tribune signée par des militaires dans Valeurs actuelles, qui est « contraire à tous nos principes républicains », ainsi que sa «récupération politique tout à fait inacceptable» de la part de Marine Le Pen. Cette tribune est «une initiative contraire à tous nos principes républicains, à l'honneur, au devoir de l'armée», a estimé le chef du gouvernement à l'issue du Conseil des ministres. « Ce pourrait être une affaire insignifiante, s'il n'y avait pas une récupération politique tout à fait inacceptable », a ajouté le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, en s'interrogeant: «comment des gens, et madame Le Pen en particulier qui aspire à exercer les responsabilités de l'État, peut-elle cautionner une initiative qui n'exclut pas de se retourner contre l'État républicain ? »)

*- (Benoît Hamon, ancien candidat de gauche à la présidentielle, s'est lui aussi indigné sur Twitter : « 60 ans après le début du “putsch d’Alger”, 20 généraux menacent explicitement la République d’un coup d’Etat militaire ».)

(Source-Presse)

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*- (Pour notre part, «Lepetitfils leader de la légitimité citoyenne», nous disons, qu’ici, nous sommes dans la coutume, des généraux Français sur les questions de souveraineté nationale « ou ils ne font  pas dans la dentelle » « ou ils ne vont pas avec le dos de la cuillère ». Nous savons qu’un général Français très fâché, « ne connait pas du tout »… C’est ainsi que : Comte Le Marois, général en doute, a été rassuré par Napoléon Bonaparte en disant que : « ce n'est pas possible, cela n'est pas français ». Ce qui est devenu plus tard « impossible n’est pas Français ». Et aussi, le  général de Gaulle, du haut de son piédestal, a qualifié l’ONU de Machin, « Le Machin qu'on appelle l'ONU ». C’est du, Général de Gaulle. Oui l’ONU avec ses 193 membres, incontestablement avérée à la loupe experte du Général comme « Machin » souveraineté nationale oblige ». Au surplus, c’est de quel général ça ? - « La vraie loyauté consiste à dire la vérité à son chef. La vraie liberté est d'être capable de le faire, quels que soient les risques et les conséquences ». Qui a dit ça ? On ne sait pas du tout nous! Donc pas de déviation ici c’est dans la ligne droite.

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24 mai 2021 1 24 /05 /mai /2021 20:02
Dans un Bulldozer Marine Le Pen apparaît comme une prétendante de plus en plus crédible à l’Élysée ? La route migratoire vers la France risque d’être détériorer.  «Bulldozer sur une bonne route c’est pas bon du tout».

Dans un Bulldozer Marine Le Pen apparaît comme une prétendante de plus en plus crédible à l’Élysée ? La route migratoire vers la France risque d’être détériorer. «Bulldozer sur une bonne route c’est pas bon du tout».

*- (Presse Française)

Tolérante, républicaine, économiquement de droite ? Les changements de cap de Marine Le Pen, qui s’accompagnent d’une image plus douce de la politicienne, font débat dans la presse étrangère.

Elle habite avec six chats du Bengale, a suivi la formation nécessaire pour faire de l’élevage, elle se confie aussi sur les difficultés rencontrées en élevant ses trois enfants… “Cette histoire sympathique, ornée de quelques photos de chats a fait le tour de plusieurs magazines people, Gala entre autres, et décrit une femme chaleureuse qui n’a pas que la politique en tête.” Sauf que, écrit la Saarbrücker Zeitung, il s’agissait là de Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, principale force de l’extrême droite française.

Avec cet entretien filmé au mois de mars, Marine Le Pen a réalisé “un petit coup de com”, observe le quotidien du Sud-Ouest allemand. Car les images détonnent de celles qu’associent spontanément une grande partie des Français avec la patronne du parti : “Dure, acharnée, impitoyable.”

Avec une petite aide des chatons

C’est donc avec l’aide des chatons, explique le journal, que Marine Le Pen espère approcher l’objectif de toujours : l’Élysée. Et si pendant des années elle comptait pour cela ajouter aux voix des fidèles

Mon parti n’est pas la caricature que vous dressez toujours. Le Rassemblement national a été présenté sous un mauvais jour, on a polémiqué contre mon parti. Nous sommes pourtant un parti du centre.”

C’est ce qu’a affirmé Marine Le Pen lors d’un grand entretien que Die Zeit a publié le 5 mai. L’hebdomadaire allemand consacre deux pages à la “seule concurrente d’Emmanuel Macron”, une candidate de plus en plus populaire dans son pays. Les principaux sujets abordés : le changement climatique et “l’écologie punitive” et la laïcité, notamment la question du foulard, “une violation de l’ordre public”, selon Marine Le Pen-

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Une victoire de Marine Le Pen en 2022 “n’est plus invraisemblable”

Marine Le Pen apparaît comme une prétendante de plus en plus crédible à l’Élysée. Si les sondages l’annoncent perdante face au président sortant, sa présence au second tour ne fait guère de doute. Pour la presse internationale, la fin de mandat de Macron pourrait lui permettre de rattraper son retard.  « C’est une idée qui fait de plus en plus consensus dans le monde politique : en cas de face-à-face avec le président sortant comme en 2017, la victoire de l’extrême droite n’est plus invraisemblable » résume le quotidien britannique The Times. Citant les derniers sondages, de nombreux titres suggèrent que le second tour du scrutin de 2022 aura des airs de “déjà-vu” : comme en 2017, une opposition entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen se profile, aucun autre parti traditionnel n’ayant réussi à faire émerger un potentiel vainqueur. Ce duel pourrait d’ailleurs être beaucoup plus serré que le précédent.

*- (Presse Française)

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22 mai 2021 6 22 /05 /mai /2021 01:16
Lepetitfils : La côte d’ivoire coule à petit Feu. «L’unilatéralisme dans l’ordre du public, non-respect des différences quelles qu’elles soient, mépris des droits, dédain des libertés, foulage des règles, l’intolérance systémique au sommet de l’état, l’animosité a pris son siège au cœur des rapports Humains, le noble art qu’est la politique est devenu Barbarie, la gestion publique de la totalité sociale judiciarisée, le «Dieu» Argent a injecté l’homme au centre de la politique développemental, le progrès social sélectif est réduit à l’enrichissement illicite de quelques-uns, l’égocentrisme hautaine est devenu de marque, etc.

Lepetitfils : La côte d’ivoire coule à petit Feu. «L’unilatéralisme dans l’ordre du public, non-respect des différences quelles qu’elles soient, mépris des droits, dédain des libertés, foulage des règles, l’intolérance systémique au sommet de l’état, l’animosité a pris son siège au cœur des rapports Humains, le noble art qu’est la politique est devenu Barbarie, la gestion publique de la totalité sociale judiciarisée, le «Dieu» Argent a injecté l’homme au centre de la politique développemental, le progrès social sélectif est réduit à l’enrichissement illicite de quelques-uns, l’égocentrisme hautaine est devenu de marque, etc.

*- La côte d’ivoire post-Houphouët, un état VOYOU ?

Bon ! Puisqu’on veut qu’on en parle : Supposé victime d’une guerre «conflit national», on ne peut pas vouloir être dédommagé d’un préjudice de guerre a deux (2) belligérants et vouloir en même temps que, le camp innocenté par la justice internationale au terme d’une décision judiciaire arrachant, qui a pris en compte tous les paramètres de droits «élément déclencheur, objectif du quel est né la belligérance, les acteurs et auteurs identifiés dans leurs champ d’action, leurs intentions et prétentions, les intérêts en jeu à défendre etc.», soit l’auteur unique de son préjudice de guerre. Non ! Dans ce cas le dédommagement n’est plus mérité, quand on s’accroche à l’innocenté judiciaire international. Donc, nous ne savons pas ce qu’on recherche, en se disant victimes de guerres et en voulant être obligatoirement juge d‘un notre citoyen libre, blanchit par une décision judiciaire internationale, par la justice internationale, saisie par une partie à  la belligérance de guerre, au terme de la crise gouvernée par elle.

La prétention a un dédommagement oblige d’avoir une lecture claire des faits de guerre, de sortes que cette lecture puisse être un support de droit, même en l’absence de justice judiciaire internationale ou nationale. Mais il faut noter que cette lecture claire ou pas, cela n’entrave en rien, et en aucun cas les droits acquis des victimes de guerres aux dédommagements. Puisque son support de droit qu’est le principes de la responsabilité civile étatique pour ordre, et sur ordres du supérieur, est de s’assurer que la responsabilité pénale des personnes dirigeants étatiques, tout au long de la chaîne de commandement, ayant directement ou indirectement contribué à la violation des règles du droit international, est suffisamment engagée, pour parler de dommage a réparer. « Il faut noter entre guillemet que les deux parties de la guerre ivoirienne ont acquis le statuts de belligérant à Linas Marcoussis».

Donc, au terme de cette crise « guerre-interne» conflit national, c’est du statut de belligérance acquit à Linas Marcoussis, que découle la responsabilité civile de l’état «de côte d’ivoire» pour les préjudices subi par des tiers pendant la crise dans l’ensemble, «carence de l’état en matière de prévention de risques de conflit». Et ces victimes doivent être dédommagées à toutes les échelles « économiques, sociales, et même morale » pour les dégâts causés par l’antagonisme des deux (2) belligérances ressortissants de l’Accord de Linas Marcoussis. Donc en l’espèce pour permettre aux victimes d’obtenir réparation il y a  au moins deux voies de droits distincts : 1- La voie administrative : qui équivaut à obtenir réparation auprès de l’Etat en faisant appel à des institutions légales ou des lois légiférant en la matière, 2- La voie judiciaire : qui consiste à obtenir réparation par recours aux tribunaux « ou justice traditionnelle ». Ce qui nécessite un substrat légal impartial. Donc une structure d’identification des victimes et de dédommagement «commission ou autres» qui doit impérativement pouvoir s’appuyer sur les décisions judiciaires internationales ou tout autre moyen légal, pour établir les réalités des faits et situer les responsabilités sans parti-pris en toute indépendance impartiale. Donc toute demande de dédommagement de victimes dédouanée des décisions judiciaires, qui s’articule autour, et a un innocenté judiciaire, par la juridiction saisie, est nul et nul effet.

Puisqu’en la matière,  pour que, la responsabilité de l’état soient formellement engagée, il faut l’identification des actes réels et des auteurs réels, légalement reconnus ou identifiés, auteurs des carences ou des insuffisances des actions qui entre en conflit, avec des droits réels détenus par des tiers, ainsi en droit même la simple carence de l’état en matière de prévention des risques de conflit, entraîne la responsabilité civile étatique vis-à-vis de ces ressortissant. Ce principe de droit irréfragable, de la responsabilité du supérieur hiérarchique, tire son origine de la responsabilité pénale individuelle «chef hiérarchique», tel qu’appliqué par les juridictions de Nuremberg et de Tokyo et ultérieurement codifié par le statut du tribunal Pénal International pour le Rwanda à l’article 6, il est irréfragable en la matière aux yeux du droit international pénal.

Ce qui fait qu’en droit qu’un innocenté judiciaire ne peut pas être un support de droit, pour le dédommagement des préjudices allégués par des tiers aux mépris de la décision judiciaire de la juridiction internationale saisie et en dépit de sa décision contradictoire rendue. Puisque dans une guerre il y a deux (2) camps, quand on veut voir réaliser la réparation des préjudices subis par des victimes, on ne s’attaque pas au camp innocenté par la justice internationale, au risque de voir sa demande rejeté de droit, comme nul et de nul effet. La justice internationale a indiqué le bon sens et la bonne voie a empruntée, par les Vraies Victimes de la crise ivoirienne. 1- La voie administrative : qui équivaut à obtenir réparation auprès de l’Etat en faisant appel à des institutions légales ou des lois légiférant en la matière 2- La voie judiciaire : qui consiste à obtenir réparation par recours aux tribunaux civils «ou justice traditionnelle civils».

Donc des personnes biens pensantes ne peuvent pas demander à un état « si lui-même état sérieux » d’interdire à un de ses ressortissants d’avoir accès à son pays, au mépris de son devoir régalien de protection de ses ressortissants qui permet d’asseoir sa souveraineté internationale. Ce qu’on vit en côte d’ivoire ces temps-ci, c’est le monde en l’envers, puisqu’un état sérieux n’extrade pas ses ressortissants, a plus forte raison le refuser l’accès a son pays de nationalité. Par conséquent il convient de s’interroger si, la côte d’ivoire, post-Houphouët Boigny, ne s’avère-t-il pas être un état VOYOU, en autorisant des manifestations contre la venue d’un citoyen ivoirien dans son pays ? Hélas ! Le bon sens plaide pour le Oui, état VOYOU ! Au vu des faits autorisé par l’état ivoirien.

Oui, il faut le ré-souligner ici, nous sommes peinés, agacés, sinon attristés, de voir et d’entendre la côte d’ivoire, cette terre de rencontre harmonieuse des peuples Africains et de par le Monde, cette expérience de consensus politique, de dialogue national a toutes épreuves et de paix sociale à l’Africaine. Cette culture de non-violence, d’harmonie communautaire et d’union nationale à toute épreuve. Cette expérience de l’exaltation de la diversité solidaire et cette civilisation Africaine atavique, d’acceptation réciproque des différences sociopolitiques et  d’entraide dans l’union cohérente de tous. Cette politique sociale assise sur la reconnaissance de l’autre dans son originalité absolue à l’intérieur de l’égalité de tous. C’est à dire reconnaitre l’autre comme différent et l’admettre comme son égal en droit et devoir Initié par FELIX HOUPHOUET BOIGNY, de voir aujourd’hui, la côte d’ivoire de FÉLIX HOUPHOUET BOIGNY, devenir le lieu de toutes les crises sociopolitiques d’Animosités, et le lieu de toutes les politiques chaotiques, de toutes les crises sociales d’animosité de la planète.

Pour irréversiblement arriver demain à la damnation de la pauvre côte d’ivoire, destinée à la dégénérescence sociale à petit feu. Avec des ivoiriens anxieux, désespérés, sous la houlette de la politique d’un pouvoir, qui fait que chaque portion de la société ivoirienne composite se sent attaqué dans son assisse juridique, dans son substrat sociale, dans ses droits civils et politiques, dans ses libertés fondamentales, dans ses droits inaliénables d’être humain. Oui, le tout, dans une côte d’ivoire devenue le lieu privilégié de tous les chaos socio-économico-politique, et le résultat est terrifiant: l’Humanisme a pris congé de son terreau vertige d’autre fois, et l’égocentrisme aidant, on veut souvent une chose et son contraire en même temps, ou pour un bonjour, ce sont les crises sociopolitiques, aux conséquences graves et dramatiques. Puisque chacun est fouetté dans son instinct de survie sociopolitique et même physique, par une politique de désespérance. Qui miroite la catastrophe qui n’est plus loin dans les esprits, dans une société prédatrice devenue de jungle. Ou l’autre n’est plus un frère ou même un ami, mais un ennemi à abattre. Oui, ou la côte d’ivoire va d’Aujourd’hui, avec tous ses faits sociopolitiques d’Animosités ? Certainement dans l’abime, la voie est toute tracée.

Mais, peut-être que nous n’avons encore réellement conscience, mais la situation sociopolitique ivoirienne a dépassée, le niveau de l’inquiétant pour atteindre le niveau de l’Alarment. Son état a dépassé la dénaturation pour atteindre la dégénérescence de la désocialisation. Le Navire ivoire tangue sur son substrat légal, vacille du haut de son piédestal, oscille sur ses base souveraine, la côte d’ivoire roule vers l’Abime, la côte d’ivoire coule à petit Feu. «L’unilatéralisme dans l’ordre du public, non-respect des différences quelles qu’elles soient, mépris des droits, dédain des libertés, foulage des règles, l’intolérance systémique au sommet de l’état, l’animosité a pris son siège au cœur des rapports Humains, le noble art qu’est la politique est devenu Barbarie, la gestion publique de la totalité sociale judiciarisée, le «Dieu» Argent a injecté l’homme au centre de la politique développemental, le progrès social sélectif est réduit à l’enrichissement illicite de quelques-uns, l’égocentrisme hautaine est devenu de marque, etc. Toutes les germes des crises sociopolitiques y sont réunies…» Bon ! Il est de notoriété mondiale, qu’un peuple qui se noie, n’a généralement pas conscience du danger avant la phase terminale. Que la nature protège la côte d’ivoire de Félix Houphouët Boigny, Nation une et indivisible, qui se doit de garantir droit, liberté, justice juridique et justice sociale pour tous.

De Lepetitfils Da Candy Leader de la Légitimité Citoyenne. (Peiné, agacé et attristé, de voir la côte d’ivoire de Félix Houphouet Boigny en lambeau).

*- Pour tout autres et pour ample infos voir dessous sur : www.dacandylepetitfils.over-blog.com

 

 

 

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19 mai 2021 3 19 /05 /mai /2021 15:00
Didier Billion est directeur adjoint de l’IRIS. Docteur en Science politique et certifié d’Histoire et Géographie, Didier Billion est spécialiste de la Turquie et du Moyen-Orient.

Didier Billion est directeur adjoint de l’IRIS. Docteur en Science politique et certifié d’Histoire et Géographie, Didier Billion est spécialiste de la Turquie et du Moyen-Orient.

(DE : IRIS)

Une fois de plus, la Palestine revient au-devant de l’actualité de la plus dramatique des façons avec son cortège de violence et de désolation. Rien ne serait pourtant plus erroné de considérer que cette nouvelle séquence éclate comme un coup de tonnerre dans un ciel serein et que les tirs de roquettes du Hamas sur Israël seraient responsables de la dégradation brutale de la situation. Quoiqu’il nous ait été répété de manière lancinante depuis des années, la non-résolution de la question palestinienne marque toujours de sa centralité les évolutions politiques au Moyen-Orient.

*- Ces derniers jours le prouvent amplement.

Pour comprendre, il est nécessaire de reprendre quelques fondamentaux et souligner tout d’abord qu’il n’est pas acceptable de renvoyer dos à dos les protagonistes de la crise comme s’il existait une sorte de symétrie dans les responsabilités. Non, il existe d’une part un État colonial et, d’autre part, des Territoires occupés en totale violation du droit international. Pour mémoire, il y avait environ 10 000 colons sur les terres palestiniennes en 1972, 280 000 en 1993 au moment de la signature des accords d’Oslo et 700 000 aujourd’hui, sans que la soi-disant communauté internationale n’ait beaucoup trouvé à y redire, si l’on met à part ses redondantes déclarations, parfois ses condamnations, jamais suivies du moindre effet. C’est ce que l’on peut considérer se donner bonne conscience à peu de frais et permettre aux dirigeants israéliens de jouir d’un total sentiment d’impunité. Cette colonisation qui prolifère tel un cancer mortifère est déterminante, car elle matérialise les lieux de frictions physiques entre Palestiniens et colons juifs en même temps qu’elle incarne au quotidien la situation d’occupation. En outre, les colons, tout en développant un cours de plus en plus extrémiste, acquièrent désormais dans le même mouvement une importance centrale sur l’échiquier politique israélien.

*- Extrême-droitisation de la scène politique israélienne

La scène politique israélienne connait en effet d’inquiétantes évolutions au cours des dernières années. La situation de crise s’y accroit et l’organisation de quatre élections législatives en moins de deux ans n’a aucunement permis de la juguler. Benyamin Netanyahou, en grande difficulté judiciaire et accusé de multiples affaires de corruption, a pour principale préoccupation la nécessité de se maintenir au pouvoir par tous les moyens en n’hésitant pas à jouer la carte de la radicalisation. C’est ainsi lui qui a permis que des responsables politiques juifs ouvertement racistes effectuent leur retour au sein de la Knesset, le parlement israélien, dans le but de tenter de les associer à la constitution d’un futur gouvernement. Parmi ces derniers, des hommes membres d’organisations issues de la mouvance suprémaciste juive inspirée par feu le rabbin Meir Kahane, qui en son temps, au début des années 1980, avait été banni de la Knesset. On a ainsi pu voir à de multiples reprises les appels à la violence du député Itamar Ben Gvir du parti sioniste religieux au cours des dernières semaines.

Ce sont les militants de cette nébuleuse composée de fascisants d’extrême droite et d’ultra-orthodoxes qui, par centaines, ont défilé dans les rues de Jérusalem-Est depuis la mi-avril au cri de « Mort aux Arabes » et qui y ont multiplié les ratonnades. Ce sont aussi eux qui n’hésitent pas à tenter de mettre en pratique l’expulsion physique de Palestiniens de leurs logements dans le quartier de Sheikh Jarrah pour procéder à la destruction de leurs maisons. C’est pourquoi, concomitamment au mouvement de colonisation continu en Cisjordanie et au quasi-blocus de Gaza, la situation des Palestiniens d’Israël se détériore graduellement depuis des années. On peut par exemple rappeler la loi sur « l’État-nation du peuple juif », adoptée par la Knesset en juillet 2018, qui codifie l’apartheid et institutionnalise l’inégalité des droits entre ses citoyens palestiniens et ses citoyens juifs en indiquant dans son article 1 : « Le droit d’exercer l’autodétermination nationale dans l’État d’Israël est propre au peuple juif ». Il s’agit aussi par cette loi de dégrader le statut de la langue arabe, de codifier « le développement des colonies juives comme une valeur nationale », d’officialiser enfin, entre autres dispositions, l’annexion de Jérusalem y compris sa partie orientale en opposition aux multiples résolutions de l’ONU sur ce sujet.

Depuis longtemps, le terme d’apartheid est utilisé par les observateurs attentifs des évolutions de la société israélienne pour caractériser la situation des Palestiniens d’Israël qui représentent 20 % de la population. Ce qui est plus nouveau, c’est que des ONG, israélienne telle B’Tselem ou internationale comme Human Rights Watch, dans son rapport publié le 27 avril 2021, utilisent désormais sans circonvolution ce terme pour qualifier la situation qui prévaut dans l’État hébreu.

La radicalisation permanente de la politique menée par l’État d’Israël, la multiplication des manifestations racistes anti-arabes, les tentatives d’expulsion constituent les ingrédients d’une crise au sein de laquelle tous les dérapages sont possibles. Ainsi les violentes interventions des forces de police israéliennes au sein même de la mosquée Al Aqsa et les violences commises contre des fidèles en train d’y prier, ou encore les lynchages organisés à l’encontre de Palestiniens sont des éléments d’une extrême gravité qui s’inscrivent dans un long et continu processus de dégradation.

*- Une Autorité palestinienne en état d’apesanteur

Pour les Palestiniens d’Israël, la tension est à son comble et n’est pas non plus exempte de violences. On l’a vu ces derniers jours dans des villes dites mixtes ou populations palestiniennes et juives se côtoient, comme à Lod, Haïfa, Jaffa, Ramla, Saint Jean-d’Acre, Beer-Sheva, la liste n’est pas limitative. Pour beaucoup des Palestiniens d’Israël, le fait d’être relégué à un statut de citoyens de seconde zone n’est plus acceptable. Une illustration récente de la régression continue de leur situation s’est manifestée par le refus des autorités israéliennes de laisser les élections législatives palestiniennes, initialement prévues le 22 mai, se tenir dans la partie orientale de Jérusalem, occupée et annexée après la guerre de 1967. Cette situation a poussé le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à annuler ces élections palestiniennes, les premières organisées depuis quinze ans.

Cette décision de surseoir à l’organisation des élections non seulement à Jérusalem-Est, mais aussi dans l’ensemble des territoires palestiniens survient dans un contexte où cette échéance avait suscité un véritable enthousiasme chez les Palestiniens puisque 93 % d’entre eux s’étaient inscrits sur les listes électorales. Nombre des opposants à Mahmoud Abbas ont vivement critiqué cette décision arguant du fait qu’il donnait ainsi à Israël un droit de veto sur l’organisation des élections palestiniennes. Admettons à la décharge de Mahmoud Abbas que la décision était compliquée. Néanmoins, chacun comprend que le chef de l’Autorité palestinienne craignait avant tout de se voir marginalisé par le résultat probable de ces élections. Non seulement 36 listes, dont la plupart issues de la société civile, se préparaient à participer à la compétition électorale, mais aussi trois se réclamant du Fatah – le propre parti de Mahmoud Abbas – étaient en lice. Enfin, le Hamas présentait lui aussi ses candidats. Dans un contexte d’occupation, la réalité politique est brutale, l’Autorité palestinienne n’est plus que l’ombre d’elle-même, de plus en plus coupée des forces vives de la société palestinienne, notamment de sa jeunesse qui pour sa part recherche de nouvelles formes d’organisation. Le résultat, c’est l’accroissement du gouffre qui s’est désormais creusé entre l’Autorité palestinienne et la société qu’elle est censée représenter.

C’est aussi au vu de ces paramètres que l’on doit interpréter la réaction militaire du Hamas et le tir de milliers de roquettes contre Israël. Désirant prendre toute sa place dans le jeu politique palestinien, lésé par l’annulation du processus électoral, le Hamas veut réaffirmer qu’il reste l’intransigeant défenseur des droits du peuple palestinien. Certes probablement de la plus mauvaise des façons, au vu de la disproportion des capacités militaires des camps en présence. En outre, on peut légitimement douter que le modèle de société que le Hamas incarne et qu’il veut imposer convienne à la plus grande partie de la jeunesse palestinienne. Pour autant, le Hamas fait partie de l’équation politique à résoudre et ce serait une vue de l’esprit que d’imaginer trouver une solution en l’excluant d’un hypothétique et souhaitable processus politique.

*- Vers de nouvelles perspectives au sein du mouvement national palestinien

L’ensemble de ces éléments indique que nous sommes à un moment de rupture tant au sein des Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza que de ceux qui vivent en Israël. Ce qui pétrifie les dirigeants israéliens, c’est la perspective de la constitution d’un front commun entre ces différents segments du peuple palestinien, car il leur est impossible de traiter une éruption de colère aux profondes racines comme ils traitent une volée de roquettes du Hamas. C’est en réalité l’avenir de la solution à deux États qui est posé et dont on peut désormais penser qu’elle est morte. L’échec du processus d’Oslo, vieux de vingt-huit ans, contraint les Palestiniens à rechercher de nouvelles voies et solutions. Exigence de la fin de l’occupation militaire dans les territoires occupés, fin du statut de citoyen de deuxième catégorie en Israël, transformations tangibles de la vie sociale, économique et politique. Comment cela est-il concrètement envisageable ? Deux États, un État, une confédération ? La forme juridique n’est peut-être plus désormais l’essentiel. Il s’agit que les Palestiniens parviennent à recomposer leur mouvement national en y intégrant toutes les composantes : les habitants des Territoires, ceux qui résident en Israël et enfin les réfugiés et la diaspora. La récente décision de la Cour pénale internationale d’instruire et de juger les crimes de guerre de l’État d’Israël constituera un point d’appui ainsi que l’ensemble des initiatives de solidarité qui existent à travers le monde.

Dernier point enfin à propos du rôle de ladite communauté internationale. Sa seule préoccupation semble être de parvenir aujourd’hui à la fin des violences en cours. Soit. Et puis… la colonisation poursuivra son cours, la situation d’apartheid s’aggravera. Seule la volonté de renouer le fil du droit international, depuis trop longtemps rompu, constitue une perspective digne de ce nom, à commencer par l’application des résolutions adoptées par l’ONU elle-même. Il n’y a rien de plus urgent aujourd’hui.

*****

ANALYSES-IRIS

Alors que les tensions restent vives entre le Hamas et Israël, Pascal Boniface, géopolitologue et directeur de l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) analyse, lors du 23h de franceinfo du vendredi 14 mai, cette semaine de violences.      

En une semaine, le Hamas a tiré près de 1 800 roquettes en direction du sol israélien. Le dernier bilan fait état de 126 morts palestiniens, et de neuf morts côté israélien. "Il est trop tôt pour parler d’une accalmie. Au contraire, Israël va intensifier les bombardements. Les médiations internationales actuellement en cours n’ont pas encore pris sur les événements. On peut penser malheureusement qu’on n’est pas à la veille d’une trêve", explique en direct dans le 23h du vendredi 14 mai Pascal Boniface, géopolitologue et directeur de l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques).         

"Un climat de haine"  

Et d’ajouter : "Cet affrontement est triple. Il y a les affrontements sur Gaza, il y a maintenant des affrontements en Cisjordanie. Et aussi dans les villes israéliennes, où la cohabitation entre les arabes israéliens et les juifs israéliens se passait pourtant jusqu’ici sans heurts, malgré les divergences. Il y a désormais des affrontements qui ont fait des blessés graves, des destructions et surtout un climat de haine qui ne va pas retomber." (ANALYSES-IRIS)

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(Commentaire-Presse) – « Israël dit attendre le moment opportun pour cesser ses frappes sur la bande de Gaza et ne pas exclure de devoir venir à bout du Hamas si la dissuasion échoue, alors que les tractations diplomatiques s'intensifient pour tenter d'arracher un cessez-le-feu. Après une neuvième nuit de violences, les frappes aériennes israéliennes se sont intensifiées mercredi sur l'enclave palestinienne, visant particulièrement les secteurs de Khan Younes et de Rafah, dans le sud à la frontière avec l'Égypte, selon un correspondant de l'AFP. » « La France a déposé à l'ONU un texte appelant à une « cessation des hostilités » et à l'ouverture d'un « accès humanitaire » vers l'enclave palestinienne, théâtre d'un nouveau conflit entre le Hamas et l'armée israélienne depuis le 10 mai. Le bilan est désormais de 239 morts, dont 217 côté palestinien ».

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17 mai 2021 1 17 /05 /mai /2021 02:21
Pour mieux comprendre l’état des ressources humaines en charge du secteur, faisons un retour en arrière. Au début des indépendances, la Côte d’Ivoire a fait le choix de sélectionner les meilleurs bacheliers des séries C et E pour une formation dans les grandes écoles européennes et américaines d’électricité. Cette tradition instaurée en 1946 par Félix Houphouët-Boigny, a permis de doter la Côte d’Ivoire d’un potentiel humain de qualité. La promotion par fait d’arme ayant fait de l’Etat un butin de guerre, a permis d’éclipser la promotion par le mérite.

Pour mieux comprendre l’état des ressources humaines en charge du secteur, faisons un retour en arrière. Au début des indépendances, la Côte d’Ivoire a fait le choix de sélectionner les meilleurs bacheliers des séries C et E pour une formation dans les grandes écoles européennes et américaines d’électricité. Cette tradition instaurée en 1946 par Félix Houphouët-Boigny, a permis de doter la Côte d’Ivoire d’un potentiel humain de qualité. La promotion par fait d’arme ayant fait de l’Etat un butin de guerre, a permis d’éclipser la promotion par le mérite.

Par Dr Ahoua Don Mello. (Source presse ivoirienne)

 

Dans la nuit du 23 au 24 Avril 2021, un transformateur de tension de la commune de Vridi à Abidjan prend feu entraînant une interruption généralisée de la fourniture du courant électrique en Côte d’Ivoire et plongeant tout le pays dans l’obscurité.

 

Depuis cette date, des délestages se succèdent. Le mot délestage a été remplacé pour la circonstance par « rationnement » comme si, par un tour de sorcellerie que seuls les apprentis-sorciers connaissent le secret, le changement de mot entraînerait le changement de la dure réalité dans le quotidien des ménages et des entreprises.

 

Les autorités accusent le ciel, la terre et les dieux de la pluie pour mieux cacher les vraies raisons de la crise énergétique que subit la Côte d’Ivoire.

 

En réalité l’explosion du transformateur de Vridi n’est que le thermomètre qui révèle le mal profond qui ronge le secteur de l’électricité en particulier et tout le pays en général.

 

Quelle est la cause et quels sont les événements qui ont conduit à cette crise ?

 

Par suite de l’explosion du transformateur de tension de Vridi dans la nuit du 23 au 24 Avril, le système de refroidissement de la centrale à vapeur de 140 MW d’AZITO est endommagé et met hors de service la centrale à vapeur avec pour conséquence le délestage de 140MW du réseau.

 

Une centrale de 33 MW à CIPREL tombe aussi en panne entraînant au total un déficit de 173 MW.

 

La mise à contribution des barrages hydroélectriques au-delà de leur capacité en saison sèche pour faire face à la crise, a mis hors service les barrages de Kossou (174MW), de Taabo (210MW) et d’Ayamé 1 et 2 (50MW).

 

En effet la centrale d’AZITO est une centrale thermique conçue pour fonctionner en cycle combiné gaz-vapeur dont la première phase (gaz) de 300MW a été mise en service en 1998 selon un contrat BOT de 20 ans (Built Operate and Transfer, où l’État devient le propriétaire des équipements après la période de concession).

 

La chaleur à 500°C produite par cette centrale à gaz est récupérée pour produire de la vapeur d’eau qui alimente une centrale à vapeur de 140MW mise en service en 2015. En l’absence de système de refroidissement endommagé par l’explosion du transformateur de Vridi, la turbine de la centrale à vapeur succombe sous l’effet de la chaleur.

 

L’une des turbines de la centrale thermique de CIPREL mise en service en 1994 selon un contrat de type BOT pour 20 ans, a aussi succombé.

 

La cause première de cet engrenage est donc la panne du transformateur de tension de Vridi.

 

Pourquoi le transformateur de tension de Vridi a explosé ?

 

A l’exclusion d’un cas de force majeure qu’aucun élément ne permet de justifier à postériori, deux hypothèses sont possibles : soit le poste est vieillissant et les apprentis-sorciers ne se sont pas rendu compte, soit une mauvaise manipulation d’un apprenti-sorcier sur le transformateur a provoqué l’explosion.

 

Le fait que trois agents de la Compagnie Ivoirienne d’Électricité (CIE) en charge de l’entretien du réseau aient été gravement blessés par brûlure, milite pour cette dernière hypothèse. La probabilité d’une combinaison des deux hypothèses n’est pas non plus à écarter.

 

De toute évidence, la cause humaine est à la base de cet engrenage et non les dieux de la pluie.

 

Pour mieux comprendre l’état des ressources humaines en charge du secteur, faisons un retour en arrière.

 

Au début des indépendances, la Côte d’Ivoire a fait le choix de sélectionner les meilleurs bacheliers des séries C et E pour une formation dans les grandes écoles européennes et américaines d’électricité.

 

Cette tradition instaurée en 1946 par Félix Houphouët-Boigny, a permis de doter la Côte d’Ivoire d’un potentiel humain de qualité.

 

Forte de ce potentiel qui avait en charge l’électrification, la Côte d’Ivoire a pris la décision de créer en 1978, en accord avec plusieurs pays africains, l’École Supérieure Interafricaine d’Électricité (ESIE) de Bingerville sponsorisée par les sociétés publiques africaines d’Électricité avec les mêmes critères de sélection des étudiants.

 

La vague de privatisations, amorcée en Afrique à partir de 1990, a entraîné la liquidation progressive de l’ESIE au fur et à mesure des privatisations des sociétés d’électricité des pays membres. Cette école a disparu. Aujourd'hui, la majorité des travailleurs du secteur est fournie par les écoles "boutiques".

 

La promotion par fait d’arme et rattrapage ethnique ayant fait de l’Etat un butin de guerre, a permis d’éclipser la promotion par le mérite à l’école depuis 2011 par le mérite des armes et de la drogue, avec son cortège de licenciements abusifs des compétences. Les apprentis-sorciers ont maintenant en charge des secteurs aussi sensibles comme l’électricité.

 

Cette production de compétence au rabais, conséquence de la rébellion armée qui a renversé les valeurs en substituant l’ascension sociale par l’école par l’ascension sociale par les armes et la drogue depuis 2002. Ce renversement des valeurs ira en s’accélérant avec la génération Kandia Camara nourrie à l’analphabétisme et à la drogue et incubant des microbes qui assurent la relève des rebelles.

 

La Côte d’Ivoire glisse donc dangereusement vers son immergence dans l’obscurité par les apprentis-sorciers en lieu et place de l’émergence promise aux ivoiriens.

 

Ce ne sont donc pas les dieux de la pluie qui punissent la Côte d’Ivoire. L’épuisement des réserves d’eau dans les barrages hydroélectriques est un phénomène cyclique qui se produit chaque année en saison sèche.

 

Les centrales thermiques ont en partie pour rôle, dans le bouquet énergétique, de servir d’appoint en saison sèche comme les groupes électrogènes d’Aggreko qui ont secouru le secteur lors de la crise énergétique de 2010.

 

Ces centrales thermiques ont pour inconvénient d’augmenter le coût de production car les contrats d’achat de type « take or pay » (obligation de payer même en absence de consommation) qui accompagnent les contrats de concession de type BOT, obligent l’État, lorsque ces contrats sont prolongés, à payer à un privé des équipements qui ne lui appartiennent plus, avec pour conséquence des factures élevées pour le consommateur.

 

Les contrats BOT signés depuis les années 1990 pour 20 ans dans le secteur électrique et aussi dans le secteur gazier qui alimente en énergie les centrales thermiques de CIPREL et d’AZITO, venus à échéance, ont été prolongés sans révision de contrat d’achat pendant que les équipements sont supposés être la propriété de l’État.

 

Les apprentis-sorciers, complices des titulaires de ces contrats aux coûts exorbitants pour le consommateur ivoirien, préfèrent fermer les yeux et appauvrir la population avec des prix de gaz et d’électricité à la hausse et un secteur toujours déficitaire, ce qui compromet les futurs investissements dans le secteur.

 

Avec ces apprentis-sorciers, la crise conjoncturelle risque de se muer à terme, en une crise structurelle, immergeant lentement mais sûrement la Côte d’Ivoire dans l’obscurité. Ce qui se passe dans le secteur de l’électricité se répète dans tous les autres secteurs (Travaux publics, bâtiment, eau, assainissement, télécommunication, pétrole, port, aéroport, écoles, hôpitaux, transport, police, gendarmerie, armée, douane, impôt, trésor, justice, cacao, café, hévéa, palmier à huile, anacarde, etc.).

 

Tous les compartiments de l’administration et de l’économie sont tirés par le bas par ces apprentis-sorciers.
 

Pour éviter un scénario catastrophique, le parlement actuel composé d’opposants et dont une des missions est le contrôle de l’action gouvernementale, doit s’auto-saisir en mettant en place une commission paritaire avec comme feuille de route :

 

1. Apporter la lumière sur la crise du secteur électrique pour situer les responsabilités et réparer les préjudices causés aux ménages et aux opérateurs économiques ;

 

2. Évaluer les contrats de concession en cours dans le secteur électrique et gazier afin de réduire les dépenses pour équilibrer le secteur, alléger le fardeau des ménages et prendre des mesures vigoureuses afin d'éviter la répétition de cette crise.

 

C’est seulement à ce prix qu’il est possible de redresser progressivement le destin tordu de la Côte d’ivoire et recoudre la nation déchirée afin de faire émerger les talents des écoles au détriment des talents des fusils et de la drogue.

 

En paraphrasant l’hymne nationale de la Côte d’Ivoire qui est notre héritage commun, Si dans la foi du parti unique, nos pères fondateurs ont pu bâtir un pays de talents, tous fraternels et hospitaliers, malgré les différences ethniques, religieuses, raciales et d’origine ;

 

Avec le retour de Laurent GBAGBO; Chers ivoiriens, le pays nous appelle, pour relever le défi de l’espérance de la démocratie promise à l’humanité, en forgeant unis dans cette foi nouvelle de la démocratie, la patrie de la vrai fraternité des talents au-delà de nos différences.

 

C’est ainsi que nous pourrons éviter d’immerger dans l’obscurité et partant d'éviter le sous-développement.

 

Par Dr Ahoua Don Mello 

 

Ancien ministre

 

Ancien porte-parole du gouvernement du Président Laurent Gbagbo

 

 

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Commentaires de Lepetitfils: Bravo ! Tu as Gbê « dit vérité ». Ton Kouma « parole » est trop claire, même. « Oui nous pouvons éviter le sous-développement, avec la pléthorique de cadres formé depuis 1946 par la France et par Félix Houphouët Boigny, jusqu’en Septembre 2002. Nous sommes capables de gouverner le pays et le conduire paisiblement à l’émergence économique, Avec des actions intellectuelles capables d’orienter la société à la lumière du progrès social intégral et de réguler la totalité sociale, pour que le Bateau du progrès commun reprenne la voie royale vers le développement économique et social au service du citoyen et de tout homme, dans l’anticipation docte et esthète des perspectives d’Avenir sociopolitiques dans le temps. Sans attendre quoi que ce soit d’un ploutocrate, qui espère mettre une équipe fantôme et vampirique en place, avec l’appui des coupé-cloués économiques et des rafistolages financiers des grands usuriers internationaux. Oui ! On Vend l’électricité a près de cinq (5) Pays qui payent biens, cela pour avoir de l’argents, qui ne connaitront jamais la route des caisses publiques ivoiriennes, parce que non-budgétisés à dessein de défenestrations économiques et le pays vendeur la Côte d’ivoire, n’a pas d’électricité dans le mêmes temps. C’est ça la politique économique ploutocratique. L’argent point ! C’est connu de tous, l’émergence ploutocratique, est le règne de Dieu l’argent et un rendez-vous mortifère avec la misère sociétale. Parce que la ploutocratie, c’est le pouvoir de Dieu Argent, par Dieu Argent, et pour Dieu Argent. Et à l’échelle internationale, la ploutocratie a des institutions supports prédestinées, telles que: le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Et Alassane Ouattara est un ploutocrate de ce système Vampire et sangsue. Oui, Tous ensembles, Tous unis, Tous solidaires, nous pouvons éviter d’immerger dans l’obscurité et partant d'éviter le sous-développement. Bravo !  C’est Gbê ! Lepetitfils »

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16 mai 2021 7 16 /05 /mai /2021 00:15
« Nous serons plus efficaces face à nos compétiteurs si nous menons les batailles des vingt ans à venir, pas celles des vingt années passées », a déclaré le président américain, en confirmant un retrait des troupes d’ici au 11 septembre ».

« Nous serons plus efficaces face à nos compétiteurs si nous menons les batailles des vingt ans à venir, pas celles des vingt années passées », a déclaré le président américain, en confirmant un retrait des troupes d’ici au 11 septembre ».

« Or de nombreux analystes considèrent que ce retrait pourrait plonger l’Afghanistan dans une nouvelle guerre civile, ou permettre un retour au pouvoir des talibans, qui en avaient été chassés fin 2001 ».

 « Extrait-JDD-PRESSE Française ».

Vingt ans après le début de l'intervention américaine en Afghanistan, le président des Etats-Unis, Joe Biden, a annoncé que toutes les troupes seront parties d'ici au 11 septembre. Les forces alliées de l'Otan se retireront également.

La fin de "la plus longue guerre de l'Amérique". La décision avait été annoncée la veille et a été confirmée mercredi par le président américain Joe Biden : les Etats-Unis vont rapatrier leurs dernières troupes engagées sur le terrain en Afghanistan. "L'heure est venue de mettre fin à la plus longue guerre de l'Amérique", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours solennel depuis la Maison-Blanche. "Les Etats-Unis vont entamer leur retrait définitif le 1er mai", mais "ne partiront pas de manière précipitée", a-t-il poursuivi. 

 

La date symbolique du 11 septembre. Les troupes auront "quitté l'Afghanistan avant le 20e anniversaire de ces attentats odieux du 11-Septembre", a précisé Joe Biden. Ce sont ces attentats, contre les tours jumelles à New York et contre le Pentagone, qui avaient motivé en 2001 l'intervention armée américaine contre le régime des talibans, accusés d'avoir servi de base arrière à la nébuleuse djihadiste Al-Qaïda. Depuis, cette intervention s'est enlisée. Elle a mobilisé jusqu'à 100.000 militaires américains en 2010-2011 avant un désengagement progressif, accéléré sous le mandat de Donald Trump. Aujourd'hui, 2.500 militaires sont concernés.

 

 

Les forces alliées de l'Otan se retirent aussi. Après le discours du président américain, les pays membres de l'Alliance atlantique ont confirmé dans un communiqué qu'ils commenceraient "d'ici la 1er mai" un retrait "ordonné, coordonné et délibéré" des forces de la mission Resolute Support. En tout, celle-ci mobilise 9.600 militaires de 36 Etats. Ils ont donné leur accord à la décision américaine au cours d'une visioconférence entre les ministres des Affaires étrangères et les ministres de la Défense des pays membres de l'Otan. La France, elle, avait déjà retiré ses troupes.

Un report par rapport à l'accord de 2020. En février 2020, l'administration de Donald Trump avait conclu un accord avec les talibans à Doha, au Qatar. Il prévoyait un retrait total des troupes au 1er mai 2021, à condition que les insurgés empêchent la reconstitution d'une base pour les groupes terroristes dans les zones qu'ils contrôlent. Le nouveau président américain retarde donc de cinq mois la date butoir. 

 

De quoi crisper le camp adverse, à quelques jours de la conférence sur la paix en Afghanistan, prévue du 24 avril au 4 mai à Istanbul. "Si l'accord est violé et les forces étrangères ne quittent pas notre pays à la date prévue", "il y aura sûrement des problèmes et ceux qui ne respectent pas l'accord seront tenus pour responsables", a mis en garde mercredi le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid. Les insurgés avaient prévenu qu'ils refuseraient de participer à la conférence sur la paix, destinées à relancer les négociations entre les talibans et le gouvernement de Kaboul.

 

La menace talibane est toujours présente. De fait, malgré cet accord, la violence est toujours présente entre les forces afghanes et les insurgés, et la crainte d'une victoire des talibans et du retour d'un régime fondamentaliste est croissante. Dans un rapport paru mardi, le renseignement américain a estimé que le gouvernement de Kaboul allait "peiner à résister" en cas de départ de la coalition internationale. Dans son discours, Joe Biden a reconnu ces difficultés mais a jugé vain d'attendre "de créer les conditions idéales pour un retrait". Il a insisté sur le fait qu'il était le quatrième chef de l'Etat à devoir gérer ce dossier et a fait part de sa volonté de ne pas transmettre "cette responsabilité à un cinquième".

 

Selon Joe Biden, l'objectif premier, qui était de "s'assurer que l'Afghanistan ne serve pas de base pour attaquer à nouveau" les Etats-Unis, est "rempli". Cependant, il a prévenu qu'il tiendrait les talibans pour "responsables" s'ils devaient trahir leur "engagement". "Nous continuerons à soutenir le gouvernement afghan", a-t-il indiqué, appelant les autres acteurs de la zone, notamment le Pakistan, parrain historique des talibans, à faire "davantage" pour soutenir le pays voisin.

 

Des réactions diverses. La classe politique américaine a diversement accueilli cette annonce. "C'est la bonne décision", a réagi l'ancien président Barack Obama. En 2009, il avait choisi d'envoyer d'importants renforts dans le pays, contre l'avis de son vice-président de l'époque, Joe Biden. A l'inverse, la députée républicaine Liz Cheney a estimé que "retirer nos forces d'Afghanistan d'ici le 11 septembre ne fera qu'enhardir les djihadistes qui ont attaqué notre pays vingt ans plus tôt".

 

Au sein de l'Otan, la Belgique a également fait part de ses réserves par la voix de sa ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmès. Pour elle, "l'annonce de notre retrait militaire à quelques jours de la conférence de paix sur l'Afghanistan [...] pourrait avoir pour conséquence de diminuer la pression sur les talibans, dès lors potentiellement moins enclins à chercher à dégager un accord". 

 

Pourquoi c'est important. Ce conflit a coûté la vie à des dizaines de milliers d'Afghans et à 2.000 militaires américains. L'opinion, à l'image de Donald Trump, était de plus en plus réticente face à cet engagement meurtrier et coûteux. Dans son discours, Joe Biden a promis de "mettre fin aux guerres sans fin" de l'Amérique.

 

*****

*- Joe Biden détaille son plan pour mettre fin à l'intervention américaine en Afghanistan.

« Nous serons plus efficaces face à nos compétiteurs si nous menons les batailles des vingt ans à venir, pas celles des vingt années passées », a déclaré le président américain, en confirmant un retrait des troupes d’ici au 11 septembre ».

Le président des Etats-Unis a confirmé, mercredi 14 avril, son intention de retirer sans conditions les troupes américaines déployées en Afghanistan d’ici au 11 septembre. Joe Biden est parti d’un constat pour justifier sa décision. « Nous sommes allés en Afghanistan à cause d’une effroyable attaque qui a eu lieu il y a vingt ans », les attentats du 11-Septembre perpétrés par la nébuleuse terroriste Al-Qaida alors installée dans ce pays, a-t-il dit.

« L’objectif était clair et la cause était juste », a poursuivi le président, jugeant que cet objectif avait été atteint, notamment avec l’élimination du fondateur de la nébuleuse, Oussama Ben Laden, dix ans plus tard. « Cela ne peut expliquer pourquoi nous devrions y rester en 2021 », a estimé Joe Biden.

« Nous serons plus efficaces face à nos compétiteurs si nous menons les batailles des vingt ans à venir, pas celles des vingt années passées (…), il est temps d’achever cette guerre sans fin », a-t-il estimé, s’exprimant dans la salle des traités de la Maison Blanche, précisément là où son prédécesseur républicain, George W. Bush, avait pris place pour annoncer l’intervention américaine.

Le président s’est efforcé de répondre à ses critiques, démocrates comme républicains, qui jugent dangereux ce retrait annoncé. « Nous ne pouvons pas poursuivre le cycle d’extension ou d’élargissement de notre présence militaire en Afghanistan dans l’espoir de créer les conditions idéales pour notre retrait, en espérant un résultat différent », a-t-il affirmé, rappelant être le premier président depuis quarante ans à avoir eu un fils déployé sur un théâtre d’opérations.

« Nous avons donné dix ans à ceux qui pensent que la diplomatie ne peut produire de résultats sans une solide présence militaire », a-t-il dit plus tard, estimant que la preuve n’avait pas été faite de l’efficacité de cette stratégie.

« Il est temps que les troupes américaines rentrent chez elles »

« Je suis maintenant le quatrième président américain à gérer une présence de troupes américaines en Afghanistan. Deux républicains. Deux démocrates. Je ne passerai pas cette responsabilité à un cinquième », a-t-il assuré. « Il est temps de mettre fin à la plus longue guerre des Etats-Unis. Il est temps que les troupes américaines rentrent chez elles », a-t-il jugé, rappelant qu’il avait hérité en arrivant à la Maison Blanche d’un accord négocié par son prédécesseur, Donald Trump, fixant le retrait au 1er mai. Il a justifié le report en septembre pour assurer un départ en bon ordre, tout en respectant la signature d’un président des Etats-Unis.

« Extrait-JDD-PRESSE Française ».

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15 mai 2021 6 15 /05 /mai /2021 18:17
Le premier ministre Justin Trudeau.

Le premier ministre Justin Trudeau.

« Apres les tirs groupés de l’opposition Canadienne »

Le Canada va accorder le statut de résident permanent à 90 000 étudiants et travailleurs étrangers présents sur son territoire et qui ont notamment aidé à soigner des malades pendant la pandémie, a annoncé mercredi le ministre de l’Immigration.

La mesure doit permettre au Canada d’atteindre son objectif d’accueillir plus de 400 000 immigrants en 2021 et de compenser la chute du nombre de personnes accueillies en 2020.

Le programme, en vigueur à partir du 6 mai, s’adresse aux travailleurs ayant au moins un an d’expérience au Canada dans le domaine de la santé ou une profession jugée essentielle, ainsi qu’aux étudiants étrangers y ayant obtenu un diplôme d’études supérieures ces quatre dernières années, a dit le ministre Marco Mendicino lors d’une conférence de presse.

 

Comme dit : La mesure doit permettre au Canada d’atteindre son objectif d’accueillir plus de 400 000 immigrants en 2021 et de compenser la chute du nombre de personnes accueillies en 2020, en raison de la pandémie et de la fermeture des frontières.

 

La pandémie a mis en lumière l’incroyable contribution des nouveaux arrivants. Ces nouvelles politiques permettront à ceux qui ont un statut temporaire de planifier leur avenir au Canada, de jouer un rôle clé dans notre reprise économique et de nous aider à mieux reconstruire », a déclaré M. Mendicino.

 

« A noter que : l'opposition veut faciliter l'accès au statut de résident permanent. Près de 50 000 personnes venues s’installer au Québec ces dernières années attendent depuis longtemps une régularisation de leur statut administratif. Il faut pourtant disposer du statut de résident permanent pour acheter un logement, changer facilement d’employeur ou voyager hors du pays. Un groupe de défense de ces immigrants, soutenu par les partis d’opposition, demande aux gouvernements québécois et canadien de s’entendre pour régler cette situation ».

 

*- Les tirs groupés de l’opposition Canadienne.

 

(*- 1 « La mauvaise gestion par le gouvernement libéral du système d’immigration est inacceptable. Une citation de : Erin O'Toole, chef de l'opposition officielle à Ottawa »

*- 2 C'est inhumain, ce n'est pas respecter la dignité des gens que de les laisser dans le noir et l'incertitude. Le ministre Mendicino doit mettre son poing sur la table. Une citation de : Alexandre Boulerice, député du NPD »

*- 3 Derrière l’obsession de la CAQ pour la réduction des seuils d’immigration, il y a des milliers de personnes qui travaillent et contribuent activement à notre société, et qui voient leur destin mis en suspens, avec toute l’anxiété que cela génère dans leur quotidien. Une citation de : Andrés Fontecilla, porte-parole de QS en matière d'immigration)

*- 4 Avec l'immigration qui est gérée par deux gouvernements, c'est bien facile de remettre la responsabilité dans la cour de l'autre. Mais ça tombe sur le dos d'honnêtes personnes, ajoute Catherine Fournier.

*- 5 On oublie trop souvent que, derrière des dossiers, il y a de vraies personnes, des familles, des histoires humaines. Ça m'arrache le cœur. La CAQ met peut-être des bâtons dans les roues, mais ces délais, ce n'est pas nouveau, rappelle-t-elle.

(AFP.)

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13 mai 2021 4 13 /05 /mai /2021 17:15
Lepetitfils : Dans langage citoyen, 2 moins 1, il reste 1 seul, y a plus calcul mental. 1 c’est 1, et affaire est finit, y a pas tralala. Parce que dans affaire de Cadavre y a pas Zéro, or dans le cas présent 2 moins 2, égal, cadavre zéro, jamais ! Il reste 1, pian !!! ).

Lepetitfils : Dans langage citoyen, 2 moins 1, il reste 1 seul, y a plus calcul mental. 1 c’est 1, et affaire est finit, y a pas tralala. Parce que dans affaire de Cadavre y a pas Zéro, or dans le cas présent 2 moins 2, égal, cadavre zéro, jamais ! Il reste 1, pian !!! ).

*- Aux citoyens dans le langage commun.

 

La Cour pénale internationale a montré le Criminel, ce sont les bornés qui ne connaissance pas. « A-Chez-Nous-Pays : Dans affaire de tués quelqu’un morts, Zigouillé, cadavre est là devant tout le monde, il y a les noms de deux (2) personnes sans plus, comme cadavreurs a côté du cadavre, et la justice internationale confirme que ce n’est pas UN des deux (2) qui est l’assassin, donc il RESTE UN SEUL, et toi, tu connais toujours pas assassin, c’est bornés c’est tout ». Ou bien si c’est à cause de la Bouffe, ça c’est la recherche de la Mal bouffe, qui peut donner la colique dans le temps. Une victime cherche réparation de droit des dommages subis et elle laisse la justice déterminé ses bourreaux.

 

La Cour pénale internationale dit que ce ne sont pas les déportés à la Haye, qui sont les criminels et toi, tu connais toujours pas assassin, c’est bornés c’est tout. (2 moins 1, il reste 1 seul, y a plus calcul mental. 1 c’est 1, et affaire est finit, y a pas tralala. Parce que dans affaire de Cadavre y a pas Zéro, or dans le cas présent 2 moins 2, égal cadavre zéro, jamais de la vie ! Il reste 1, pian !!! ). Oui, c’est un manque de discernement, un manque de conseils approprié, Puisqu’en côte d’ivoire il n’y a pas de VICTIMES DE GBAGBO, il n’y a que des VICTIMES DE GUERRE de 2002-2011 à ce jour. Donc de quoi à nous douter sérieusement de l’écologie mentale de ceux qui entre en transe face à l’idée du retour du président GBAGBO. Surtout nous ne comprenons pas les politicards qui les incitent, ils doivent sûrement avoir ces politicards une forte dose de Gravier, de Sables mouvants ou de Boue « pôtô- pôtô » immuable dans leurs têtes. Puisque cette attitude est le terreau fertile à une nouvelle crise sociopolitique en côte d’ivoire. La côte d’ivoire qui n’a plus besoin des comportements de chacun à son tour chez le coiffeur, mais de tous ensembles salvateurs. Il ne faut pas se leurrer, la vérité sur les faits de la guerre en côte d’ivoire est connue de tous de par le monde. Balle à terre est la solution… On n’est fatigué de ça, depuis !!!!!

 

Voilà ils ont fait jusqu’à la CPI est fâché, même la colique n’est plus loin !

 

Avertissement du Juge Chile Esoe Osuji, Président à la Cour pénale internationale 

 

Conformément aux accords de coopération judiciaire qui régissent les rapports entre la Cour Pénale internationale et les États Parties du Statut de Rome, l’article 185 du Règlement de la cour stipule que les États ont l’obligation de recevoir sur leur sol toute personne acquittée et en assurer leur retour sécurisé.

 

Cependant, je dois constater avec une vive inquiétude qu’une association se prévalant du statut de victimes formule le souhait que les acquittés soient rejugés à leur retour dans leur pays au point d’émettre des menaces virulentes.

 

Tout en reconnaissant le droit aux victimes de tous les camps à obtenir justice, il est de mon devoir en tant que juge de rappeler qu’un verdict définitif a été rendu par la Cour dans l’affaire le” Procureur contre Gbagbo / Ble Goude”.

 

Cette décision n’est susceptible d’aucun recours et réhabilite les anciens prévenus dans tous leurs droits. En outre, un nouveau procureur entrera en fonction dans quelques mois. Il aura la charge de mener de nouvelles enquêtes contre d’autres auteurs situés dans le camp adverse.

 

Je conclus en mettant en garde tous les auteurs de troubles susceptibles de compromettre la sécurité et l’intégrité des acquittés dont nous avions la charge de juger. Jusqu’à ce qu’ils regagnent leurs domiciles respectifs, messieurs LAURENT GBAGBO et BLE GOUDE sont sous la responsabilité de la Cour Pénale internationale.

 

Des poursuites Internationales seront engagées contre les responsables d’actes de violence à leur retour en Côte d’Ivoire.

 

Monsieur le ministre, veuillez recevoir mes salutations les plus distinguées.

Juge Chile Esoe Osuji
Ancien Président de La Chambre d’Appel “
Traduit en français par le Greffe de la Cour

 

Source : La Lettre du Continent (AFRICA INTELLIGENCE)

 

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NB- Voir les infos, chroniques, et analyses ci-dessous sur www.dacandylepetitfils.over-blog.com

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9 mai 2021 7 09 /05 /mai /2021 21:32
Lepetitfils : La vraie réconciliation nationale ne se fera pas avec l’exhibition des clés de la prison comme arme dissuasive. La vraie réconciliation nationale exige l’abandon des égos et les pistolets sur les tempes, des porteurs d’opinions d’alternatives ou de discours dissidentes. Elle exige ou nécessite, l’acceptation sans condition des différences nationales quelles qu’elles soient, et l’ouverture sociopolitique qui maintient le pouvoir d’état à équidistance de tous consigné et confiné, sur la même ligne de départ vers le pouvoir.

Lepetitfils : La vraie réconciliation nationale ne se fera pas avec l’exhibition des clés de la prison comme arme dissuasive. La vraie réconciliation nationale exige l’abandon des égos et les pistolets sur les tempes, des porteurs d’opinions d’alternatives ou de discours dissidentes. Elle exige ou nécessite, l’acceptation sans condition des différences nationales quelles qu’elles soient, et l’ouverture sociopolitique qui maintient le pouvoir d’état à équidistance de tous consigné et confiné, sur la même ligne de départ vers le pouvoir.

*- La Réconciliation ? Elle ne se fera, ni à la police, ni à la justice, ni avec des prisonniers politiques.

La vraie réconciliation nationale ne se fera pas, avec les discours de commodités diplomatiques, déconnectés des réalités sociopolitiques. La vraie réconciliation nationale, ne se fera pas au mépris de la liberté d’expression dans l’arène politique. La vraie réconciliation nationale, ne se fera pas au détriment de vérité crue et nue, en embastillant toutes opinions contradictoires gênantes. La vraie réconciliation nationale, ne se fera pas, par l’intimidation, en excellent dans une chasses aux sorcières, avec les clés de prison comme élément dissuasif. La vraie réconciliation nationale, ne se fera pas entre deux (2) Hommes politiques, entre deux (2) groupes de personnes, entre deux (2) tendances politiques opposé. La vraie réconciliation nationale, ne se fera pas, avec la réalité obstruée, occultée et couvert habilement par des discours creux de diversions, déconnecté de la réalité sociopolitique, et des actes quotidiens posés de gouvernances étatiques, qui portent en eux-mêmes les germes des crises. Elle ne se fera pas avec la votation législative des textes controuvée, qui ne tiennent qu’à la volonté des hommes politiques initiateurs. Non !

La vraie réconciliation nationale, se fera dans le consensus consentant, par les actes politiques désintéressés, par les actions sociopolitiques d’intérêt public, qui parlent de façon plus intelligible et de façon plus audibles, que les discours mielleuses, a commodités diplomatiques ou politiques. Le peuple souverain ivoirien, est astreint à une vraie réconciliation, pour avoir une vraie paix sociopolitique, qui est une œuvre commune de la totalité sociale souveraine, hautement politique et diplomatique. Pour la vraie réconciliation nationale, il faut le respect scrupuleux du lien social, qui est aussi hautement politique. Donc une réconciliation nationale vraie, est une œuvre sociopolitique d’union nationale consentie, de rassemblement national, de retissage social, de ré-soudage communautaire et de reformatage social. Elle est donc, « comme nous l’avons déjà dit », incompatible avec l’entretien sciemment par des discours de diversions sur la crise, dont elle a pour objet d’effacer, la douleur dans la mémoire collective traumatisée.

Et cette réconciliation nationale post-crise, nécessite qu’on arrive à réapprendre au pays consentant, à se parler en nouveau, réapprendre aux peuples consentants, à s’admettre en nouveau, et à se reconnaitre en nouveau, réapprendre aux communautés nationales diverses consentantes, à se côtoyer en nouveau, et à s’admettre mutuellement dans la concorde civile, comme l’égal, les uns des autres en nouveau, réapprendre aux hommes politiques consentants, à accepter les différences idéologiques dans l’ordre du public en nouveau, réapprendre aux citoyens ivoiriens consentants, à vivre paisiblement sans heurt, dans une société commune qui admette hétérogénéité des sous cultures nationales, en nouveau. Donc pour que la réconciliation, soit productive pour la Côte d’ivoire, elle ne peut se faire en dehors du consensus de tous d’abord, ensuite des acteurs politiques, des hommes de tous bords politiques dans un deuxième temps. Oui ! Ce sont les acteurs politiques qui sont les problèmes, ce sont eux qui font les problèmes et ce sont eux qui posent des problèmes à résoudre, ou il n’y a n’en pas, ou le commun de mortels n’en voient pas ou ne voit Rien du tout. Donc si un seul de ses acteurs politiques manque à l’appel de la réconciliation nationale, elle ne serait que de façade ou partielle, et ce seul manquant gâchera tout un jour ou l’autre. Donc, Vérité, dialogue, union, consensus, tous ensembles au chevet de la nation est la règle de la vraie réconciliation nationale.

Dès lors, la réconciliation nationale post-guerre et l’autocritique qu’il impose à chacun, est pas possible avec des hommes qui n’admettent pas la rigueur du consensus sociopolitique. Et surtout, qui n’admettent jamais s’être tromper. C’est pourquoi, un processus de réconciliation nationale, doit avoir la possibilité d’agir dans un cadre plus large que celui d’une justice judiciaire téléguidée, qui s’astreint judiciairement aux violations  supposées de droits humains individuels, à lui doigté par les tenants du pouvoir d’état. Et nous sommes convaincus qu’un vrai processus national de réconciliation, est impossible, si elle se trouve placé, sous la gouvernance judiciaire, et sous l’administration policière, avec des hommes qui veulent paraitre blanc comme neige. Malgré leurs mains aux couleurs Rouge du sang humain versé pendant la crise querellée. Surtout, pour lesquels hommes politiques «gouvernants», la paix sociopolitique, est l’absence de guerre, et l’absence de corps humains a ramassé dans la rue, et à transporté à destination des lieux de disparitions forcé. Oui, des hommes qui proscrivent la repentance et la contrition. Et qui tiennent par conséquence, la carte de la réconciliation nationale dans la main Gauche et une carte de roublardise politicienne dans la main droite, près à dribler tout le monde, après les avoir écouté et après avoir connu leurs préoccupations d’intérêt général. Or la repentance et la contrition, s’assignent comme but premier, la renonciation au désir de vengeance et l’abandon des blessures. Oui, une vraie réconciliation exige l’abandon des égos et les pistolets sur les tempes, des porteurs d’opinions d’alternatives ou dissidentes. Elle exige ou nécessite, l’acceptation sans condition des différences nationales quelles qu’elles soient, et l’ouverture sociopolitique qui maintient le pouvoir d’état à équidistance de tous consigné et confiné, sur la même ligne de départ vers le pouvoir.

Oui, la réconciliation nationale vraie dans la vérité crue, pour la vérité nue, et avec la vérité acceptée, est impérieuse, pour la mémoire des innocentes personnes victimes, Morts, Tués, Zigouillés, qui observent la terre de leurs ancêtres, bien que tuées chemin faisant vers le pouvoir d’état. La réconciliation nationale vraie, nécessite l’abandon des blessures du passé, pour pouvoir rebâtir tous ensemble, dans l’union de tous ensembles solidaires, soutenue par le consensus de la nation commune, assise sur les piliers solides de droits, de libertés, et de démocraties, qui lui éviteront de chanceler à nouveau dans un avenir proche ou même s’écrouler à jamais. Ce processus de vraie réconciliation nationale si elle est réussie à la perfection, rend toute entreprise factieuse impossible, et elle dispense de recourir à l'emploi de la force matérielle dans la conquête du pouvoir d’état. Oui, en devenant conforme à la volonté de tous, cette réconciliation nationale débouche sur un ordre conventionnel, qui désarme la violence. Elle vient interdire l’usage des actions politiques absolutistes et despotiques, en s’affirmant comme l'expression de la souveraineté du peuple. Donc, toute réconciliation a paternité d’intérêt politique, autre que celui du peuple souverain, serait Bâtarde, donc illégitime. Et toute réconciliation rattachée habilement à des intérêts politiques autres que d’intérêt général, serait voué à l’échec, donc de façade. Donc la réconciliation nationale vraie impose au pays un organisme électoral consensuel accepté par tous, d’où les populations à réconciliés, ont acquis la conviction que le résultat des scrutins électoraux à avenir reflètera, bien la volonté populaire de la totalité sociale souveraine consentante, sans interférence politique. La réconciliation nationale vraie impose, de même que, les partis politiques et les hommes, ont appris qu'ils seront traités avec égalité tout au long des futurs processus électoraux à venir.

Donc, la réconciliation nationale n’est pas compatible avec la recherche effrénée des dividendes politiciens, soutenue par la répression systématique des Crimes d’Opinion. Elle ne se fera pas non plus dans la quête des postes, des titres, et du mercantilisme de la rémunération pécuniaire. Elle ne se fera pas avec des prisonnier politiques quels qu’ils soient sans distinction de corps, en tenant compte que tous prisonnier résultant d’une crise politique est un prisonnier politique au sens propre. La réconciliation nationale ne se fera pas avec la mentalité condescendante de «Nî-Alassanî-Kâ-Mîfô», comme réfèrent Valant vérité absolue qui s’impose aux autres dans l’entendement des crânes brûlés, politicards aux comportements de souris au crâne percé dans la gestion de la chose publique. Les respects stricts de ces conditions contribuent à la vitalité et au dynamisme de la réconciliation nationale dans le temps. Puisqu’elles fortifient les principes autour desquels se construit le vivre en commun de partage dans la société. En venant organiser, les mécanismes du gouvernement politique et le mode d’accession au pouvoir d’état, qui échappe ainsi au contrôle des pouvoirs d’état. Donc la vraie réconciliation nationale dépend, d’un processus électoral, qui est soucieux de pouvoir tenir l’exigence rigoriste de la promesse républicaine de l’égalité de tous, dans la participation à la gestion des affaires publiques du pays ou de la cité, et de l’égalité de tous en droits et en devoirs, indépendamment de nos origines culturelles et sociopolitiques, de nos convictions philosophiques et de nos croyances religieuses, sans aucune politique clanique et en l’absence d’un arbitre joueur qui impose tous ses travers d’intérêts personnels ou claniques aux autres citoyens de même droit.

Donc la vraie réconciliation nationale, exige un processus électoral consensuel et propre, qui permet d’obliger la dévolution du pouvoir d’état par élection au suffrage universel direct. Le pouvoir d’état, est ainsi placé, à équidistance de tous les candidats, par des élections consensuelles, libres, transparentes, justes et ouvertes. Ainsi la vraie réconciliation nationale, fait de la république le cadre indiqué par excellence, dans lequel tous les citoyens s’expriment sur toute l’étendue de l’assiette territoriale nationale, sans craindre de se voir opposer à une chassée-gardée, ou à des petits terrains électoraux, sinon d’être agressé ou même zigouillé.  Donc la vraie réconciliation nationale, ouvre ainsi à tous les citoyens, à l’égal accès, les structures étatiques de souveraineté populaire, cela dans la reconnaissance acceptée de chacun, dans son originalité absolue à l’intérieur de l’égalité tous, et dans la citoyenneté commune accepté par tous, qui permet de gérer harmonieusement, paisiblement et politiquement. La réconciliation nationale, est avant tout, la conjugaison des actes consensuels et communs de la totalité sociale souveraine, des actes qui parlent plus que les discours politiques, souvent imposé pour éluder l’essentiel, et pour diversion. La vraie réconciliation nationale, ne se fera, ni à la police, ni à la justice, ni dans d’obscur théâtre d’ombre politique. Que la nature protège la côte d’ivoire de Félix Houphouët Boigny, Nation une et indivisible, qui se doit de garantir droit, liberté, justice juridique et justice sociale pour tous.

*- « Au Vestiaire et pour la vraie Réconciliation». De Lepetitfils Da Candy : Leader de la Légitimité Citoyenne.

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