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27 avril 2016 3 27 /04 /avril /2016 11:35
Au parcours des faits criminels de la crise ivoirienne, il ya une seule solution possible et durable à la crise ivoirienne déclenchée le 18-19 septembre 2002, qui est celle consensuelle issue du pardon, de la repentance, de la contrition de tous les acteurs de la dite crise ivoirienne, au terme d’un dialogue sincère.

Au parcours des faits criminels de la crise ivoirienne, il ya une seule solution possible et durable à la crise ivoirienne déclenchée le 18-19 septembre 2002, qui est celle consensuelle issue du pardon, de la repentance, de la contrition de tous les acteurs de la dite crise ivoirienne, au terme d’un dialogue sincère.

Alassane Ouattara : « Si nous voulons être un pays moderne il faut allier le pardon à l’Etat de droit. L’Etat de droit veut dire que les procès qui doivent avoir lieu doivent se tenir dans de plus brefs délais ».

« *- Et pourtant les justiciers vainqueurs de guerres sont tous passibles de poursuites judiciaires, d’Alassane Ouattara au dernier fantassin de septembre 2002. »

Soit-dit en passant. Une Chronique de : Lepetitfils Da Candy leader de la légitimité citoyenne exilé politique.

*- On ne soigne pas une plaie à l’orteil en tâtant le Front.

Donc nous disons, que pour notre part, nous préférons l’état souverain de droit d’où l’intérêt de la totalité sociale prime sur toutes autres considérations politico-juridico-judiciaire. Ceci est facile à comprendre, nous, notre génération à été forgé dans les moules d’une culture politique de paix « Houphouetienne » qui veut que l’homme public soit capable de dépassement de soi, pour privilégié l’intérêt général. Qu’un dirigeant politique face a l’intérêt général de la totalité sociale et de la nation souveraine qu’il gouverne ou pas, soit capable de s’oublier soi-même pour privilégié les grandes considérations politique de paix, aux petites querelles politiciennes partisanes, sources de tensions sociales sempiternelles judiciarisées. Les grandes considérations sont celles qui engagent la vie de la nation, le bien public, l’ordre social, l’intérêt général, l’avenir de la totalité social, et c’est de l’avenir du Corps social et de sa solidification qu’il s’agit ici. Dans la situation actuelle de crise de la totalité sociale ivoirienne l’Amnistie général référendaire est : d’intérêt public, d’intérêt général, d’intérêt social. Rien ne sert donc à faire Dieu-le-grand pour en fin de compte pourrir la vie future du peuple souverain, qu’un Garde-fou consensuel pourrait obvier. La répression des crimes de guerres de la crise ivoirienne de septembre 2002 à ce jour, ne peut être à sens unique. Parce que le droit n’a rien de sens unique et les institutions judiciaires chargées de son application, n’ont rien de sens unique non plus. Si indépendantes et a l’aune des gyroscopes du droit, elles peuvent être avec toi et se retourner contre toi en un rien de temps. Or, les justiciers vainqueurs de guerres sont passibles de poursuites judiciaires, d’Alassane Ouattara au dernier fantassin de septembre 2002.

*- La politique c’est admettre ce qu’on n’aime pas comme réalité incontournable.

L’Amnistie générale référendaire dans sa grande clémence qui transporte le pardon mutuel, n’est pas distinct de l’état de droit souverain. La grande Europe est composée aujourd’hui de nations civilisées et de pays moderne, parce que son histoire est jalonnée d’Amnistie générale post-guerre ou post-crise. Terre des droits par excellence, respectueuse des droits de l’homme, elle à compris que quand : La clémence de l’Amnistie générale référendaire peut ramener à l’amour entre communauté nationale, à la cohésion nationale de la totalité sociale, à la stabilité sociopolitique, à la paix sociale pérenne et au respect des futures normes de régulations sociales post-crise et acceptées par tous, ceux qu’une inflexible sévérité judiciaire tiendrait armée contre la totalité sociale, l’Amnistie générale référendaire est commandée par la grande loi du bien public, de l’ordre social, de l’intérêt général, fin essentielle de tout gouvernement, qui ne peut exister que dans l’ordre public. L’ordre public ici, au sens large est l’ordre matériel et extérieur considéré comme un état de fait opposé au désordre social, l’état de paix opposé à l’état de trouble social. « D’où le : je préfère l’injustice judiciaire au désordre sociale et la paix sociale est le préalable de tout développement : de FELIX HOUPHOUET BOIGNY ». Dans cette acception savante et dans cette compréhension souveraine, l’Amnistie générale référendaire est du : droit international coutumier. « Le droit des droit » socle de tout état souverain de droit. NOUS SOULIGNONS ÉTAT SOUVERAIN DE DROIT. Sans lequel il n’y a pas de pays moderne et d’état de droit juridique.

*- Il n’y à rien de mal, rien d’acrimonieux a tambouriné sur une porte fermée sur le peuple qui s’asphyxie.

Or la côte d’ivoire est installée aujourd’hui dans une logique "Alassanéenne"du : J’ai, le pouvoir d’état. C’est moi la justice judiciaire et sociale, je vais faire juger tout le monde. Cela en n’oubliant qu’on est soit même criminel au terme des faits criminels de la crise ivoirienne déclenchée les 18-19 septembre 2002. Or les crimes de guerres finissent toujours par rattraper les criminels qui font les Dieux. Au déclenchement de la crise ivoirienne en 2002, et a cette époque dénuée de toute majorité électorale, le souhait et la seule possibilité qui s’offrait aux rebelles ivoiriens en septembre 2002, était de conquérir le pouvoir par les armes impies et par la violence déraisonné et aveugle. Donc se faisant ils ont attaqué un pouvoir juridiquement légale et démocratiquement légitime, ils ont tué, volé, pillé et violé pour accéder au pouvoir d’état et ouvrir une nouvelle parenthèse sociopolitique sinistre, de division pour régner, de haine effrénée dans l'histoire de la côte d’ivoire. Ainsi arrivé à leurs fins par les armes impies, ces criminels de guerre et bien d'autres fantassins ou maquisards sans scrupules enrichis aujourd’hui par le pillage systématique des ressources naturelles souveraines se prennent pour le souverain, « Dieu-le-grand ». Et espèrent de l’impunité judiciaire des crimes qu’ils ont commis, qui tire sa source de la détention du pouvoir d’état par les armes. Ils oublient ainsi que l’histoire finit toujours par rattraper les criminels de guerres. Et que sans consensus au tour d’une Amnistie générale référendaire acceptée par tous et qui engager tous et qu’a défaut d'appliquer le "droit, rien que le droit" dans notre pays, ils vont répondre un jour ou l’autre de leurs actes devant une juridiction nationale ou internationale. Parce que passible de poursuite judiciaire au terme des crimes de guerres qu’ils ont commis et aujourd’hui parfaitement documentés. Ils seront donc cueillis de droit au milieu de leurs butins de guerres par la justice nationale ou internationale et seront soumis à la rigueur du droit, si une Amnistie générale référendaire consensuelle, qui acquiert l’adhésion libre de la totalité sociale ivoirienne n’intervient pas pour tourner souverainement la page de cette sale guerre. Les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles, mais tout peuple a le droit inaliénable de disposé de lui-même. Hélas ! Aujourd’hui forts et rigides a toute épreuves, ces criminels de guerre oublient qu’au terme d’une crise mal circonscrit, les crimes de guerres finissent toujours par rattraper les criminels qui font les Dieux.

Certains exemples de ces Dieux-le-Grand rattrapés par la justice sont là patents:

.1- Le procès des anciens dirigeants Khmers rouges à Phnom Pen au Cambodge. Plus de trente ans après, Nuon Chea, idéologue du régime de Pol Pot (1975-1979), Ieng Sary, ex-ministre des Affaires étrangères, Khieu Samphan, autrefois président du Campuchea démocratique, et consorts ont répondu de leurs actes devant la justice.

2- Les poursuites judiciaires en Argentine, trente ans après, contre les crimes commis lors de la dictature militaire ou furent condamnés les plus hauts dignitaires de la dictature militaire ainsi que plusieurs guérilleros. Malgré deux lois d’autoamnistie unilatérale : « la loi du Point final et la loi d'Obéissance due » qui n’ont pas bénéficié de la caution souveraine du peuple Argentin.

3- Le chilien, Général Pinochet. (Avec au compteur macabre. Plus de 3 200 morts et disparus, plus de 38 000 torturés, des dizaines de milliers d'arrestations de dissidents). A été arrêté en novembre 1998, à Londres à la suite d'une plainte internationale déposée en Espagne pour « génocide, terrorisme et tortures » (8) huit ans après sa perte du pouvoir. Il est libéré pour raisons de santé (2) deux ans après son arrestation en mars 2000 et il retourner au Chili ou il meurt en décembre 2006, avant que les procédures judiciaires engagées contre lui n'aient abouti. « Trente deux (32) ans après sa prise de pouvoir. »

4- La Sierra Léone des rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF) : de Fodé Sankoh, de Sam Bokary et bien d'autres maquisards et par imbrication le Liberia de Charles Taylor, ont en effet tous répondu de leurs actes devant un tribunal spécial Onusien.

5- Aussi on peut citer le cas Maurice Papon en France, malgré une brillante carrière politique, justifie aussi que l’histoire finit toujours par vous rattraper.

*- L’Amnistie générale référendaire, vise l’harmonie communautaire, la stabilité politique et la paix sociale.

Tout ce monde « des Dieux-le-Grand » pensait que la détention du pouvoir d’état était la fin du monde « j’ai le pouvoir d’état, la justice c’est Moi ! Et le droit ne s’applique qu’aux autres ». C’est pourquoi s’attarder sur le passé très douloureux et très sombre de la vie d’une nation émergente, c’est œuvrer dans la politique du pourrissement sociopolitique, pour avoir un paravent justificatif à l’usage des armes matérielles fusils. Un alibi pour garder son pouvoir sous la menace des armes en politique. C’est indéniable et constant, un pouvoir en crise ne peut générer que des crises sociales. C’est faire l’économie de la crise sociale pour aboutir a une autre crise sociale plus gave. Aussi c’est inévitablement troubler le bien public, l’ordre social, l’intérêt général. C’est troubler l’avenir, et c’est de l’avenir que le Corps social, quand il délibère par la voie référendaire post-crise sur les grandes questions d’intérêt public qui nécessitent « l’Amnistie générale référendaire » vise avant toute chose l’harmonie communautaire, la stabilité sociopolitique et la paix sociale pérenne. C’est à cela qu’il doit savoir et pouvoir tout « sacrifier ». Parce qu’il n’y pas d’état de droit, sans état souverain qui décide de son destin au mépris de toute autres considérations opposées et l’Amnistie générale référendaire est la manifestation régalienne de la souveraineté étatique dans le concert des nations. Donc de l’état de droit.

*- Tourner dignement et honorablement la page de cette sale guerre serait mérité de FELIX HOUPHOUET BOIGNY.

Donc répétons-nous ici encore: Au parcours des faits criminels de la crise ivoirienne, il y a une seule solution possible et durable à la crise ivoirienne déclenchée le 18-19 septembre 2002, qui est celle consensuelle issue du pardon, de la repentance, de la contrition de tous les acteurs de la dite crise ivoirienne, au terme d’un dialogue sincère. Pour qu’ainsi chaque homme politique, chaque acteur social, chaque membre de la société civile, soient porteur de la parole unique, a destination de ses appartenances. Pour que le tout soit couronné par une Amnistie générale référendaire de l’ensemble des faits criminels de la crise ivoirienne du 18-19 septembre 2002 à ce jour. Et de dédommagé de droit, les victimes de la crise. Il faut noter ici que traiter notre position, notre avis, nos écrits d’acrimonieux c’est faire l’étalage d’une myopie intellectuelle et d’une bassesse politique. On ne soigne pas une plaie à l’orteil en tâtant le front du malade, donc osons soigner la plaie sur sa surface à l’orteil. La politique c’est la saine appréciation des réalités. C’est à dire arrivé à se dire, je n’aime pas cela, or c’est cela la réalité, c’est cela qu’il faut appliquer a cette situation, pour s’en sortir et pour moi et pour mon peuple. Qu’on se détrompe, l’ivoirien est capable de tourner, certes dans la douleur, mais dignement et honorablement la page douloureuse et très sombre de cette sale guerre déclenchée par des carriéristes pathologiques les 18-19- septembre 2002. Nous y croyons, parce que ce serait mérité de FELIX HOUPHOUET BOIGNY.

Soit-dit en passant. Une Chronique de : Lepetitfils Da Candy leader de la légitimité citoyenne en exil.

Pour tout autres voir sur : www.dacandylepetitfils.over-blog.com

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  • : Le blog de Lepetitfils Da Candy
  • : Lepetitfils Da Candy: (Juriste politologue) militant des droits de l'homme et des libertés. Leader d'un mouvement d'utilité citoyenne la légitimité citoyenne (LC-CRS) en côte d'ivoire. Ce blog est destiné à tout les citoyens et citoyennes épris de paix ,de justice, de solidarité, de liberté, de tolérance, dans ce monde planétaire, dans lequel les hommes sont condamnés a vivre en commun dans le respect des lois que l'humanité s'est donner...
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