Les vainqueurs de guerre C-I ne sont pas plus puissants que les généraux Argentins, que Pinochet de Chili, que les khmers rouges
FELIX HOUPHOUET BOIGNY : PAS UNE SEULE GOUTE DE SANG VERSÉ SUR LE SOL DE CÖTE D’IVOIRE. JE PREFERE L’INJUSTICE AU DESORDRE
Quand les petits malins jouent au tourner en rond le mieux c’est de s’arrêter pour les regarder. Le jongleur alpiniste n’attend que le jour ou la corde se brise…Les vainqueurs de guerre en Côte d’ivoire ne sont pas plus puissants que les généraux Argentins, que Pinochet de Chili, que les khmers rouges du Cambodge.
Aujourd’hui tout les citoyens soucieux de la paix sociale pérenne en côte d’ivoire se lancent dans des rhétoriques concernant l’amnistie en oubliant ou en faisant fi d’oublier le caractère très complexe de la crise ivoirienne qui a fait aujourd’hui plus sept milles (7000 ) morts par les deux ennemis belligérants dont un camp est aujourd’hui au pouvoir d’état avec ses crimes sur le bras et l’autre camp vaincu fait objet de poursuite sélective des vainqueurs.
Donc aujourd’hui un camp criminel détient la direction et le conducteur de la puissance publique étatique ivoirienne, elle même maitresse par excellence de la force de répression légale. Donc ce camp criminel de la crise ivoirienne a entre les mains les leviers de la justice ivoirienne qu’il téléguide. Cela ne va-t-il engendrer un besoin criant de justice judiciaire et sociale qui mettra en mal à coup sûr toute la société ivoirienne dans un avenir proche ? Or il est évident que la justice non sélective anéantit le besoin de vengeance des victimes, car la Cour qui inflige impartialement aux criminels de guerres le châtiment qu’ils méritent répond par la même aux victimes qui exigent des représailles. Il y a alors aujourd’hui deux angles de visions qui s’offrent à nous concernant la recherche de la paix sociale pérenne par rapport a la répression de ses crimes. 1)-Soit une justice non sélective qui anéantit le besoin de vengeance des victimes, (ce qui nous parait impossible) 2)-soit un deal de non-droit, mais d'intérêt public tout de même, qui ouvre sur une Amnistie générale des crimes de la crise ivoirienne, ceci bien que faillible en droit, aucune parties des deux belligérants n’aura intérêt a actionne ce droit (non-amnistiable et prescriptible) et il est constant que personne au monde ne viendra l’actionner contre le gré des ivoiriens (la logique Mandela).
Il est connu de tous même de cour pénale internationale « CPI » qu’il existe des documents fiables, des preuves matériels incontestables, établies et obtenues par des organisations au dessus de la bassesse politique et exempt de tout soupçons partisans que les FN-FRCI ont commis de graves crimes contre l’humanité sous ordre et avec l’aval complice de Ouattara dans sa conquête de pouvoir notamment a l’Ouest de la côte d’ivoire… la myopie aujourd’hui qui oblige a s’auto-dédouané n’aura-t-il pas son remède le plus facilement possible du monde par la reprise des répressions judiciaires des crimes non-expié par des criminels du camp Ouattara.
Donc si GBAGBO a commis des crimes, OUATTARA a commis autant de crimes plus graves, si les FDS ont commis des crimes, le FN – FRCI ont commis autant de crimes plus graves, si lesdits miliciens ont commis des crimes, les Dozos ont commis autant de crimes plus graves. Donc a crimes égaux, justice égales pour les deux belligérants de guerre de 2002 à 2013, si nous devons rester dans la logique de répressions judiciaires. La justice sélective conduit a un chaos plus grand que le précédent avons-nous toujours dit.
* Les khmers rouges du Cambodge
Alors Donc avons-nous toujours dit, devant ce qui semble relever de l’impossibilité de criminaliser uniquement la partie perdante d’une crise ou tout les deux belligérants ont commis des crimes contre humanité non-amnistiables et imprescriptibles en droit, le vainqueur d’aujourd’hui se doit de préfère s’abstenir de poursuivre l’ennemi vaincu d’aujourd’hui pour ne pas être l’inculpé potentielle de demain pour crimes contre l’humanité non-amnistiable et l’imprescriptible « l’Argentine des généraux, le Chili de Pinochet et les khmer rouge du Cambodge» parce que tous coupables de graves crimes contre l’humanité non-amnistiables et imprescriptibles.
Ainsi aucune partie n’a intérêt de se prévaloir du caractère non-amnistiable et imprescriptible qu’exige le droit international des crimes commis au risque de se retrouve tous sur les bancs des accusés en cas de procès demain.(si toutes les parties qui forme la société commune ont tous tuer qui jugera qui ???) voici le sérieux problème qui se posera a toutes les parties en revendiquant le caractère non-amnistiable et imprescriptible des crimes commis avons déjà dit.
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Les khmers rouges du Cambodge
Mais si malgré cette quête de la paix sociale pérenne par un deal de non-droit, mais d'intérêt public tout de même. « Nous soulignons intérêt public, l'intérêt public tient le droit en l’état, parce que l’objectif premier du droit est d’instaurer l’ordre public et la paix sociale qui sont au dessus du droit. C’est pourquoi depuis le monde est monde le droit s’arrête quand ses actions vont a l’encontre de sa vocation première l’ordre public et la paix sociale ». Les vainqueurs d’aujourd’hui autant criminels contre l’humanité au même titre que les vaincus d’aujourd’hui se plaisent dans une justice des vainqueurs il est alors évident qu’ils seront un jour ou l’autre poursuivi pour leurs crimes non-amnistiables et imprescriptibles qu’ils auront a expié de droit comme les vaincus d’aujourd’hui parce que leurs statuts de vainqueurs de la guerre d’aujourd’hui ne les exonère pas de droit et ne peut être utiliser comme un paravent justificatif des graves crimes contre l’humanité par des criminels vainqueurs soient-ils…
Ce deal de non-droit, amnistie politique vise en premier lieu à apaiser les esprits et à ramener la paix dans le pays. Elle joue alors le rôle d’armistice et apparaît comme la condition nécessaire de cohésion sociale autrement dit du cessez-le-feu. Elle a ainsi régulièrement figuré dans les traités de paix entre Etats belligérants en ce qui concerne les conflits internationaux et entre Groupes belligérants en ce qui concerne les conflits internes des états. Mais l’amnistie permet aussi et surtout de donner une assise durable à la paix retrouvée. Bien souvent en effet, alors même que le conflit a pris fin, que les armes ont été déposées, les dissensions demeurent et menacent sans cesse le calme retrouvé, la stabilité sociale et la paix pérenne.
*Sept mille morts (7000) de citoyens qui ne demandaient qu’a vivres en paix comme sous FELIX HOUPHOUET BOIGNY
Donc Ce deal de non-droit, l’amnistie est considérée comme le seul moyen efficace de faire taire les adversaires à un régime arrivé au pouvoir au terme d’une guerre ou toutes les parties belligérantes sont coupables de graves crimes contre l’humanité. Elle est préférable à une poursuite judiciaire sélective implacable, à la répression systématique et aux poursuites pénales qui en droit ne se doivent d’épargnés aucunes des parties belligérantes.
Cet oubli obligatoire imposer par la quête de l’ordre public et de l’intérêt public, met ainsi un terme à l’opposition ami-ennemi, en mettant entre guillemets les crimes et délits commis par l’ancien adversaire vaincu mais aussi par ses propres partisans vainqueurs. Cette amnistie politique apparaît comme une nécessité réciproque de mettre entre guillemets les crimes et délits commis : elle permet de mettre un terme à une lutte fratricide, à un affrontement entre deux groupes politiques, entre deux groupes de concitoyens, entre deux croyances différentes. Cette amnistie politique est par conséquent étroitement liée à la notion d’ordre public puisqu’elle a pour but de ramener ou de consolider la stabilité sociale et la paix civile et sociale pérenne, et par conséquent, de préserver la stabilité des institutions politiques et républicaines.
Elle anéantit de ce fait le sujet même des éventuelles agitations en portant la mise entre guillemets des crimes, délits, et des infractions commises. Elle a ainsi pour but de résoudre des troubles conjoncturels à l’ordre public par une justice sélective des vainqueurs. Ce genre d’amnistie politique permet alors, après une guerre civile ou une grave crise sociopolitique dans laquelle l’unité nationale a été particulièrement atteinte, de mettre un terme à ce qui serait susceptible d’entretenir la polémique ou les divisions dans le cadre d’une procédure judiciaire sélective des vainqueurs.
les morts sont morts yafohi
Ce principe est vieux comme le monde, quand l’application du droit et de la justice pose plus de problème a une société qu’elle ne peut régler, les sociétés ont toujours transcendé malgré elles le droit et la justice en s’appuyant sur la contrition et la vérité de chacun pour aller a la paix sociale pérenne
C’est ce que Nelson Rolihlahla Mandela, dit « Madiba » élu président de la République d'Afrique du Sud à compris et enseigner au monde conscient qu’il était que son ANC n’était pas sans reproche de crimes pendant la période apartheid.
Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Quand on met sa tête dans un trou noir pour ne pas voir et pour ne pas entendre, on laisse tout de même son cul dehors en l’air que le monde entier voit…
L'armée de pinochet
Les vainqueurs de guerre C-I ne sont pas plus puissants que les généraux Argentins, que Pinochet de Chili, que les khmers rouges du Cambodge
La roue de l’histoire tourne-
1-Arrêté à Londres en novembre 1998, le général Pinochet sera libéré en mars 2000 et renvoyé au Chili. Malgré la volonté de son pays de le traduire en justice, il meurt avant son éventuel procès, le 10 décembre 2006, d'une crise cardiaque
La roue de l’histoire tourne-
2-Jorge Rafael Videla, né à Mercedes, dans la province de Buenos Aires le 3 octobre 1925 est un général et homme politique argentin. Il dirigea l'Argentine et la guerre sale, après le coup d'État militaire du 24 mars 1976 qui destitua Isabel Perón. En 1981, il céda la présidence de la junte au général Roberto Eduardo Viola. Il a été placé en résidence surveillée au retour de la démocratie en 1983, puis condamné à la prison à perpétuité lors du Procès de la junte de 1985. Amnistié en 1989 par le président Carlos Menem, son dossier est rouvert en 20071 et se conclut le 23 décembre 2010 par une condamnation à la prison à vie,
La roue de l’histoire tourne-
3-Pol Pot au pouvoir Les forces communistes menées par Saloth Sar triomphent de l’armée de Lon Nol le 17 avril 1975, date à laquelle Phnom Penh tombe entre les mains des Khmers rouges, considérés au départ comme une force libératrice par la population. Pol Pot et ses alliés mettent en place un régime totalitaire qui entreprend rapidement d'éliminer tout individu lié au gouvernement de Lon Nol. Sur ordre de son rival Ta Mok, il est arrêté par ses propres troupes pour l'assassinat de Son Sen, l'ancien chef de la sûreté du Kampuchéa Démocratique, et condamné à une peine d'emprisonnement à perpétuité. Pol Pot meurt le 15 avril 1998 à l’âge de soixante-neuf ans, officiellement d'une crise cardiaque. Son corps est incinéré avec des ordures et des pneus
La roue de l’histoire tourne-
4)-Chute de Ferdinand Edralin Marcos : Au cours des années de pouvoir de Marcos, son régime a sombré dans la corruption et la mauvaise gestion de ses proches. Le point culminant fut l'assassinat de Benigno Aquino. Marcos peut être considéré comme un modèle en ce qui a trait au détournement de fonds : il aurait détourné des milliards de dollars du Trésor philippin. Il s'est aussi rendu célèbre pour son népotisme, employant sa famille et ses amis aux postes clé de son gouvernement. En 1986 Marcos déclencha des élections et se représenta avec Arturo Tolentino comme vice-président. L'opposition était alors unie derrière la veuve d'Aquino, Cory Aquino et Salvador Laurel comme vice-président. À la suite des élections, Marcos et Aquino se déclarèrent tous deux vainqueurs. L’élection a été généralement entachée de fraudes de la part des deux partis. Avec le support de l'armée (commandée par Juan Ponce Enrile, ancien ministre de la défense et Fidel Ramos, ancien général sous Marcos), du mouvement Pouvoir du peuple (People Power), et des protestants de tous les secteurs, Marcos fut poussé à l'exil et Aquino devint présidente. Marcos et sa femme, Imelda Marcos, partirent en exil à Hawaii et ont par la suite été accusés de détournement de fonds par les États-Unis. Marcos est mort à Honolulu (Hawaii) en 1989.
Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Quand on met sa tête dans un trou noir pour ne pas voir et pour ne pas entendre, on laisse tout de même son cul dehors en l’air que le monde entier voit…
Une petite contribution de : Da Candy Lepetitfils leader de la légitimité citoyenne en exil forcé